Le marché des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) connaît actuellement un développement sans précédent depuis une dizaine d'années. Même si leurs méthodes et leurs qualités sont sans cesse remises en question par des organisations alter mondialistes, ils peuvent se révéler être des vecteurs économiques importants pour certains pays et avant tout pour les Pays en Voie de Développement (PVD).
Avant donc de délimiter le marché dans sa globalité, il convient de rappeler la nature même d'un OGM : ce dernier est un animal, une plante ou un micro-organisme possédant dans son génome un ou plusieurs gènes étrangers issus d'une autre espèce, appelés " transgène " ou gènes d'intérêt. Les OGM sont obtenus par les techniques de transgénèse. Le but est de faire fabriquer par l'OGM une protéine (codée par le transgène) utile pour la recherche, la médecine (production de médicaments) ou bien encore l'agriculture. Ces dix dernières années, nous avons vu se développer des OGM de première génération, où la productivité et le rendement étaient ciblés, et depuis peu, la seconde génération, où l'on s'est intéressé à la qualité intrinsèque du produit (conservation, saveur, texture…) dans un souci de respect de l'environnement.
[...] Il est important de rappeler que les firmes de biotechnologies comme Monsanto par exemple se posent souvent en sauveur du monde, expliquant comment, grâce à eux, les problèmes d'agriculture, d'alimentation dans le Sud peuvent être résolus. Pourtant, concrètement, leurs projets humanistes posent un certain nombre de problèmes et semblent n'être que de fausses bonnes intentions. [...]
[...] Tout cela pose un réel problème de diffusion des OGM dans les marchés agricoles. Plus fondamentalement, les OGM sont aussi un facteur de diminution potentielle des coûts de production agricole et contribuent donc à la compétitivité des exploitations. ( La notion environnementale : En multipliant par trois la quantité d'engrais utilisée entre 1970 et 1990, les progrès de l'agriculture moderne ne se sont pas faits sans dommage pour l'environnement. Les biotechnologies modernes peuvent être une réponse à ces problèmes, en particulier par l'utilisation de la transgénèse pour développer des résistances aux insectes ou des tolérances aux herbicides, tout en augmentant la productivité. [...]
[...] Le marché des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) Le marché des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) connaît actuellement un développement sans précédent depuis une dizaine d'années. Même si leurs méthodes et leurs qualités sont sans cesse remises en question par des organisations alter mondialistes, ils peuvent se révéler être des vecteurs économiques importants pour certains pays et avant tout pour les Pays en Voie de Développement (PVD). Avant donc de délimiter le marché dans sa globalité, il convient de rappeler la nature même d'un OGM : ce dernier est un animal, une plante ou un micro-organisme possédant dans son génome un ou plusieurs gènes étrangers issus d'une autre espèce, appelés " transgène " ou gènes d'intérêt. [...]
[...] Le biopiratage Les OGM participent à ce qui a été qualifié d'un "pillage de l'Or Vert". En effet, de grosses firmes de biotechnologies s'approprient les richesses des pays du Sud en brevetant des gènes "découverts" dans des plantes cultivées et sélectionnées depuis longtemps dans des pays du Sud. Ce biopiratage constitue donc un danger pour les pays du Sud qui perdraient des sources de revenus importantes et qui pourraient même se voir interdire la commercialisation de produits faisant désormais l'objet d'un brevet. [...]
[...] Pour les anti-OGM, l'avis éthique de la CGB est sujet à caution, en raison du lobbying industriel. Il faut rappeler que le premier président de la CGB, Axel Kahn, a été rémunéré par le groupe industriel Rhône-Poulenc peu de temps après avoir rendu un rapport biaisé favorable aux OGM L'utilisation des OGM est autorisée aux États-Unis, sur le principe de l'absence de preuve de danger. D'une façon générale, le principe de l'équivalence en substance domine en matière d'autorisation. Tandis que dans de nombreux pays européens, tels que la France, une position opposée est soutenue : pas d'utilisation d'OGM tant que la non dangerosité de ceux- ci n'a pas été prouvée. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture