Nombreux sommes-nous à fréquenter les « institutions » de fast food : rapide, facile, pas trop cher (?), convivial : on s'y retrouve pour manger un « morceau » entre amis à n'importe quelle heure du jour et de la nuit.
Ma question est la suivante : « Comment la malbouffe s'est-elle ancrée dans notre société et comment agit-elle sur notre économie ? »
Ma question regroupe donc deux sous-questions, j'analyserai d'abord d'où est issue la malbouffe, comment elle s'est développée, quels sont les facteurs… et, ensuite, j'examinerai son impact sur notre économie que je diviserai en deux : l'impact sur le monde du travail et l'impact sur la sécurité sociale.
La malbouffe est un terme péjoratif créé par Stella et Joël de Rosnay dans leur ouvrage La malbouffe.
C'est une association des mots « mal » (qui ici veut dire, pas sain) et « bouffe ».
La malbouffe sous-entend des aliments trop sucrés, trop riches et trop gras, bref des aliments sans valeurs nutritives, qui peuvent provoquer sur notre organisme des effets néfastes tels que : obésité, diabète, cancer, maladies cardio-vasculaires, etc.
[...] La charcuterie se retrouve dans la catégorie viande 2. Le café a été classé arbitrairement comme boisson industrielle 3. En spécialité, j'ai regroupé les durums, pizza, frites, mitraillette, burger Les yaourts ont été classés comme produits laitiers industriels . Sans vouloir en tirer de grandes conclusions générales, j'ai pu constater que 1. Aucun des adolescents interrogés n'était en surpoids Les adolescents garçons parlent significativement plus d'aliments industriels que les trois autres catégories (ados filles, adultes hommes, adultes femmes) Apparemment, les adultes mangent plus sainement (74 et 71 aliments produits naturels contre 36 et 55 aliments industriels), quoiqu'il y ait du surpoids dans l'échantillonnage adulte que j'ai interrogé (six personnes sur dix) Autant, les ados garçons privilégient les produits industriels (87 aliments) par rapport aux produits naturels (43 aliments), autant les adultes hommes ont totalement inversé les chiffres (74 aliments naturels pour 36 aliments industriels). [...]
[...] Les médicaments qu'elles doivent prendre peuvent aussi agir sur leur capacité de travail. Elles sont également moins aptes à utiliser l'équipement de protection, car celui-ci est inconfortable et n'est pas adapté à elles. En Belgique, on peut constater que le taux d'absentéisme et que les accidents de travail augmentent avec l'indice de masse corporelle, les personnes ayant un indice de masse corporel élevé à 40 ont un taux d'accident de 54% plus élevé et un taux de 58% supérieur que les personnes ayant un IMC normal.[14] En moyenne, un Américain rate trois jours de travail par an pour raison de santé, tandis qu'un obèse en rate deux fois plus et, lorsqu' il s'agit d'une femme, on passe à huit jours. [...]
[...] - Même pour les goûters, les enfants achètent les produits faisant l'objet de spot publicitaire. - boivent régulièrement des sodas en consomment tous les jours. Les spots publicitaires ne montrent que des produits sucrés, il y a rarement de pain, de fruits ou autres produits bons pour la santé Pour les enfants, la pub amuse et informe avant qu'ils réalisent qu'elle leur donne envie d'acheter. Les enfants sont les consommateurs de demain et il y a dès lors un réel problème. [...]
[...] Les maladies dégénératives des articulations, comme le genou, sont des complications très fréquentes de l'obésité et de la surcharge pondérale. Les dommages mécaniques causés aux articulations résultent généralement d'un poids excessif. Une douleur dans le bas du dos est aussi un signe commun chez les personnes obèses et l'un des principaux contributeurs à l'absentéisme au travail. Selon une étude canadienne - Les jeunes obèses (18 à 34 ans) ont quatre fois plus de chance d'être absents au travail. - l'excès de poids peut réduire l'activité au travail en raison des risques et blessures, car les personnes en surpoids sont plus susceptibles d'être blessées, les personnes en surpoids ont plus de contraintes physiques, elles sont plus vite fatiguées, ce qui provoque un taux probable de blessure plus important. [...]
[...] De précédentes études ont d'ores et déjà mis l'accent sur le temps passé devant un écran et la tendance au surpoids. Si la sédentarité peut expliquer l'augmentation de la surcharge pondérale, la télévision pousse les enfants à augmenter leur apport calorique en ingérant des aliments de mauvaise qualité nutritionnelle et en devenant adeptes du grignotage explique Jean Wiecha de l'Ecole de santé publique d'Harvard à Boston. Chaque heure supplémentaire passée devant la télévision est associée à une augmentation de l'apport calorique global de 167 calories et à une augmentation de la consommation d'aliments fortement caloriques, sucrés et salés.»[4] Les étiquettes : la plupart des personnes ne comprennent pas ce que signifie les éléments inscrits sur ces étiquettes, ils ne comprennent pas lipides, glucides et donc sont incapables de juger la qualité nutritionnelle d'un produit. [...]
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