Jeûne, orthorexie, jeûnes pré- ou post- opératoires, jeûnes thérapeutiques, jeûneur politique, jeûne et randonnée, glycémie minimale, glycogène, vache folle, OGM
Le jeûne peut être traité en deux catégories en fonction de l'arrêt total ou non de prise alimentaire ; il sera fait mention soit de jeûne total soit de jeûne partiel.
Le jeûne total correspond à un arrêt total de toute alimentation en dehors de l'eau.
Le jeûne commence véritablement au delà d'un délai de 12-16 heures de non prise alimentaire autres que l'eau. Avant ce délai on parle de jeûne physiologique.
La notion de jeûne se retrouve dans le mot déjeuner qui vient "dé-jeûner" signifiant rupture du jeûne.
[...] Risque de comas cétoniques. Le jeûne absolu prolongé, volontaire ou non, peut amener des désordres graves dans l'organisme, et la mort survient au bout d'un temps qui varie avec la résistance du sujet. Lors de la phase de jeune, le corps privé de tout apport de nutriment, va être carencé en micronutriments (vitamines, macroéléments et oligoéléments) ce qui entraîne une baisse des défenses immunitaires. Un suivi médical est nécessaire au bout de la quatrième semaine de jeûne. Reprise alimentaire. La reprise de l'alimentation suite à un jeûne doit être progressive afin de permettre au système digestif de se remettre en fonctionnement et à la flore intestinale de se refaire. [...]
[...] Jeûne et orthorexie I. JEÛNE A. DÉFINITION Le jeûne peut être traité en deux catégories en fonction de l'arrêt total ou non de prise alimentaire ; il sera fait mention soit de jeûne total soit de jeûne partiel. Jeûne total Le jeûne total correspond à un arrêt total de toute alimentation en dehors de l'eau. Le jeûne commence véritablement au-delà d'un délai de 12-16 heures de non- prise alimentaire autres que l'eau. Avant ce délai on parle de jeûne physiologique. [...]
[...] Le lactate est obtenu suite à la glycogénolyse musculaire. Commence après 24-48 heures de jeûne et peut durer jusqu'à 10-20 jours en fonction des individus. Phase protéique Néoglucogenèse en phase protéique La néoglucogenèse en phase protéique correspond toujours à la formation de glucose, mais à partir de substrats différents de ceux utilisés lors de la néoglucogenèse en phase glucidique. Elle se caractérise par l'utilisation de substrats que sont les acides aminés glucoformateurs, qui correspondent à l'ensemble des acides aminés naturels à l'exception de leucine et lysine. [...]
[...] Jeûne pour raison religieuse ou philosophique : ce point ne sera pas détaillé outre mesure, car développé par ailleurs. Dans certaines pratiques (notamment la religion bouddhiste et le zen), le jeûne long est recommandé à ceux qui souhaitent s'approcher de l'extase (cette sensation étant liée à des phénomènes physiologiques qui seront expliqués dans la suite de ce document). Jeûnes liés à des régimes à la mode : les plus courants actuellement sont les cures détox et aussi des jeûnes associés à des marches (l'organisme le plus médiatisé actuellement étant jeûne et randonnée C. [...]
[...] Phase glucidique : fait intervenir les mécanismes de glycogénolyse, lipolyse et néoglucogenèse. Phase protéique : fait intervenir les mécanismes de protéolyse et néoglucogenèse. Phase cétonique : fait intervenir le mécanisme de cétogenèse. Phase glucidique La glycogénolyse s'effectue au niveau du foie. Correspond à l'hydrolyse des réserves glycogène hépatique en glucose. Se produit entre la 12e et la 24e heure de jeûne. La néoglucogenèse en phase glucidique s'effectue au niveau du foie correspond à la synthèse de glucose à partir de substrats endogènes autres que le glycogène. [...]
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