Aujourd'hui, il y a une gamme de produits bios très large – alimentation, soins du corps, produits pour la maison, habillement, énergie, construction. L'image de ces produits est très positive : ils ont la réputation d'être des produits sains et naturels qui préservent l'environnement et respectent le bien-être des animaux. Les consommateurs en attendent de la qualité, des valeurs nutritionnelles, la traçabilité et un bon goût.
Il existe des règlementations pour ces produits. Au niveau européen, il y a surtout deux directives : la directive CE n°2092/91 modifiée qui concerne le mode de production biologique de biens agricoles et la directive CE n°1804/99 (« REPAB ») qui est liée aux productions animales. Elles interdisent surtout d'utiliser des engrais chimiques et pesticides ou herbicides de synthèse. L'utilisation d'organismes génétiquement modifiés (OGM) est également interdite. Il y a des principes de contrôle, de certification, de sanction et d'étiquetage. Un tel produit peut être reconnu par un logo (cf. tableau 1). Au niveau national, un guide de lecture de ces directives a été élaboré. En outre, un cahier des charges avec certaines dispositions plus strictes qu'au niveau européen est mis en place (logo français, cf. tableau 2).
[...] Pour satisfaire la sur-demande, la France dépend des importations dont le volume s'est multiplié par 20 entre 1993 et 1997. L'agriculture biologique est en expansion dans les pays OCDE, tout en occupant une part relativement petite de la production agricole et la consommation agro-alimentaire de l'output agricole total dans les pays OCDE qui varie considérablement : de dans des pays européens). Au tournant de l'an 2000, le secteur est estimé à Mrd à l'échelle mondiale (dont UE Mrd, USA Mrd). [...]
[...] Il existe des réglementations pour ces produits. Au niveau européen, il y a surtout deux directives : la directive CE n°2092/91 modifiée qui concerne le mode de production biologique de biens agricoles et la directive CE n°1804/99 REPAB qui est liée aux productions animales. Elles interdisent surtout d'utiliser des engrais chimiques et pesticides ou herbicides de synthèse. L'utilisation d'organismes génétiquement modifiés est également interdite. Il y a des principes de contrôle, de certification, de sanction et d'étiquetage. Un tel produit peut être reconnu par un logo (cf. [...]
[...] Moulin, Didier: Consommation de produits biologiques en France depuis les années 90. ESAP Willer, Helga/ Yussefi, Minou: World of Organic Agriculture. Statistics & Emerging Trends 2006”. IFOAM, FiBL Webographie http://press.nuernbergmesse.de/biofach/25.pm.3399.html http://www.boelw.de/uploads/media/BOELW_Zahlen-Daten_Fakten_2007.pdf http://www.ifoam.org/index.html http://www.soel.de/oekolandbau/europa.html http://www.agencebio.fr http://orgprints.org/7259/01/huber-2006-certification.pdf http://www.agriculture.gouv.fr/spip/IMG/pdf/agribio.pdf OGM désigne tout animal ou toute plante dont le programme génétique a été modifié pour lui ajouter ou enlever des caractéristiques Le terme de la région n'est pas clairement défini (frontières naturelles, politico administratifs, commercialelles, politico administratifs, commerciales selon la disponibilité des produits, ) en général un rayon de km. [...]
[...] Voici quelques facteurs clés opportunité ou contraintes de la demande des produits bio. Le critère de la disponibilité met en opposition les commercialisations régionale et mondiale des produits bio. La mondialisation des flux commerciaux continue à pénétrer dans le secteur bio traditionnellement enraciné et commercialisé à l'échelle régionale[2]. Aujourd'hui, l'agriculture biologique certifiée est présente dans environ 120 pays sur une surface supérieure à 31 millions d'hectares, avec une tendance croissante tant en surfaces qu'en exploitations. Cela tend d'abord à une exploitation plus durable des sols mondiaux. [...]
[...] De plus, la concurrence aux produits régionaux et locaux s'acharne et peut menacer l'existence des agriculteurs. Mais les chances ne sont pas à négliger. Les produits sont plus facilement disponibles dû à l'importation ; en outre, la diversification du choix élargit la gamme de produits. Le point le plus important est l'avantage économique pour les petits producteurs dans les pays en voie de développement. Néanmoins, il faut trouver l'équilibre entre le profit et la protection de l'environnement parce que dans la philosophie du bio, la maximisation du profit n'est qu'un moyen et pas le but de toute action économique. [...]
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