Politique savant weber vocation métier religion capitalisme
L'essor du capitalisme allemand s'étend au monde scientifique. Ainsi le scientifique se retrouve coupé de ses moyens de productions et rentre dans une forme de précarité. Le savant tire ses recherches de l'inspiration, qui serait comparable à l'intuition de l'artiste. Mais « elle ne jaillit pas quand nous le voulons, mais seulement quand elle le veut. » L'inspiration ne se commande pas mais il est néanmoins nécessaire de s'entraîner à savoir de « penser sans arrêt devant notre table de travail » Les relations entre scientifique ne sont pas comparables à celle du monde artistique.
[...] « L'intellectualisation et la rationalisation croissante ne signifient donc nullement une connaissance générale croissante des conditions dans lesquelles nous vivons. » Elle montre qu'à chaque instant que nous pourrions si nous voulions comprendre le monde. C'est la fameuse idée du désenchantement du monde. Il établit une distinction entre le savant et le politique sur le fait que le politique prend position tandis que le scientifique analyse les structures politiques. Pour lui l'enseignant n'a pas à faire de politique, n'a pas à utiliser de son autorité. [...]
[...] La passion ne suffit pas, « on fait de la politique avec la tête et non avec les autres parties du corps ou de l'âme » il est donc nécessaire d'avoir ce sentiment de responsabilité. Weber distingue deux éthiques de l'action politique, l'éthique de conviction et l'éthique de responsabilité. Ceux qui agissent selon une éthique de conviction sont certains d'eux-mêmes et agissent doctrinalement (on retrouve le mépris pour la légitimité charismatique) alors que l'éthique de responsabilité repose sur l'acceptation de répondre aux conséquences de ses actes Si l'éthique de conviction est nécessaire, elle produit dans le parti un appauvrissement intellectuel au profit de la discipline de parti. [...]
[...] Elles ont trouvé refuge soit dans le royaume transcendant de la vie mystique soit dans la fraternité des relations directes et réciproques entre individus isolés. » La profession et la vocation de politique : La politique est pour lui « la direction du groupement politique que nous appelons état ou l'influence que l'on exerce sur cette direction. Ce groupe politique, l'Etat se caractérise par le monopole de la violence légitime, il est donc l'unique source du droit à la violence (ainsi le droit de légitime défense est accordé par l'État). [...]
[...] Weber-Le savant et le politique La profession et la vocation de savant : L'essor du capitalisme allemand s'étend au monde scientifique. Ainsi le scientifique se retrouve coupé de ses moyens de productions et rentre dans une forme de précarité. Le savant tire ses recherches de l'inspiration, qui serait comparable à l'intuition de l'artiste. Mais « elle ne jaillit pas quand nous le voulons, mais seulement quand elle le veut. » L'inspiration ne se commande pas mais il est néanmoins nécessaire de s'entraîner à savoir de « penser sans arrêt devant notre table de travail » Les relations entre scientifique ne sont pas comparables à celle du monde artistique. [...]
[...] « Toutes les luttes partisanes ne sont donc pas uniquement des luttes pour des buts objectifs mais elles sont aussi et surtout des rivalités pour contrôler la distribution des emplois. » tant et si bien que la politique perd parfois de son sens selon l'auteur. C'est pourquoi il est nécessaire de développer un véritable système impersonnel de bureaucratie basé sur des critères impersonnels. (C'est l'un des fondements de la pensée de Weber.) Il est de plus nécessaire d'opérer une distinction entre fonctionnaires de carrière, qui doit administrer de façon non partisane et fonctionnaires politiques. [...]
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