Hobbes, philosophie politique, le Léviathan, philosophe anglais, démocratie
Thomas Hobbes, est à bien des égards, le précurseur de la philosophie politique.
Son œuvre principale, le Léviathan, aura fait couler beaucoup d'encre, et ce, jusqu'aujourd'hui. En effet, le Léviathan a été décrié, tant par les défenseurs de l'Eglise au XVIIème siècle, que par les chantres de la démocratie aujourd'hui.
On s'entend tout à fait sur le fait que ces critiques sont sans fondements et issues d'une lecture superficielle de l'oeuvre d'Hobbes, et nous allons essayer d'aller plus loin en se demandant en quoi le raisonnement du philosophe anglais peut-il être revu ?
[...] Mais pour comprendre ces faiblesses dans l'argumentation, il ne faut pas oublier le système dans lequel vivait Hobbes, et sa qualité de bourgeois. Il ne faut pas oublier que l'homme est vaniteux, et cela s'applique également à lui. Alors il est normal que le philosophe théorise un système politique qui va dans le sens de ses intérêts. Bibliographie : -Béal, Christophe Hobbes pas à pas. Paris : Edition Ellipses. -Hobbes, Thomas Le Léviathan. Trad. F. [...]
[...] Car, pour suivre le raisonnement de Hobbes, tous les hommes sont égaux et, De cette égalité de capacité résulte une égalité d'espoir d'atteindre nos fins. Et c'est pourquoi si deux hommes désirent la même chose, dont ils ne peuvent cependant jouir tous les deux, ils deviennent ennemis; et, pour atteindre leur but (principalement leur propre conservation, et quelquefois le seul plaisir qu'ils savourent), ils s'efforcent de se détruire ou de subjuguer l'un l'autre. C'est donc pourquoi Hobbes insiste sur la nécessité "un pouvoir commun pour les maintenir dans la crainte et pour diriger leurs actions vers l'intérêt commun.". [...]
[...] Tricaut. Paris : Sirey. -Pitkin, Hanna The concept of representation.Berkeley and Los Angeles : University of California Press. [...]
[...] Thomas Hobbes, précurseur de la philosophie politique Thomas Hobbes, est à bien des égards, le précurseur de la philosophie politique. Son œuvre principale, le Léviathan, aura fait couler beaucoup d'encre, et ce, jusqu'aujourd'hui. En effet, le Léviathan a été décrié, tant par les défenseurs de l'Eglise au XVIIème siècle, que par les chantres de la démocratie aujourd'hui. On s'entend tout à fait sur le fait que ces critiques sont sans fondements et issues d'une lecture superficielle de l'oeuvre d'Hobbes, et nous allons essayer d'aller plus loin en se demandant en quoi le raisonnement du philosophe anglais peut-il être revu ? [...]
[...] Pour Hobbes, c'est le peuple, ou la multitude, qui, grâce au contrat social, va autoriser un souverain à les représenter. Mais en retour, le peuple est complètement soumis au souverain, et celui-ci n'est pas soumis aux lois qu'il édicte. Pitkin reprend l'analogie avec le théâtre que fait Hobbes et nous dit que For an author is not only someone with authority, who can authorize ; he is also the one who writes or composes or originates something- who controls its development or outcome or final form On comprend donc ici que Pitkin critique le fait qu'il y a contradiction entre le fait que ce soit le peuple, par contractualisation qui choisit son souverain, et que par la suite ce souverain ait tous les droits, sans avoir à rendre des comptes à ce même peuple, et cela Hobbes le développe dans son chapitre XVI. [...]
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