Le fait premier du groupement humain s'impose à l'observateur.
Les hommes se rassemblent pour former des familles puis des communautés plus vastes. Ainsi se constituent les sociétés politiques qui vont des clans aux empires.
Le mot « politique » vient du grec « polis » cité. La réflexion politique des penseurs grecs prend pour centre de perspective la cité considérée comme l'unité politique fondamentale ; par opposition aux peuples barbares, elle est le lieu de l'organisation sociale et de la vie civilisée, quelles que soient ses limites territoriales.
[...] C'est du moins la thèse que défend Rousseau dont le point de vue est celui du moraliste. Il pose les bases d'une société juste Le pacte social auquel adhèrent les citoyens assure à tous l'égalité et la liberté. Dans cette société qui fonde le pacte social, la loi ne conserve sa légitimité et son autorité que du fait qu'elle exprime la volonté générale. Or, elle perdrait ces caractères si tous les citoyens n'étaient pas consultés à son propos ; de même elle ne mériterait pas le respect, si elle n'était pas instituée dans l'intérêt de tous. [...]
[...] Ainsi se constituent les sociétés politiques qui vont des clans aux empires. Le mot politique vient du grec polis cité. La réflexion politique des penseurs grecs prend pour centre de perspective la cité considérée comme l'unité politique fondamentale ; par opposition aux peuples barbares, elle est le lieu de l'organisation sociale et de la vie civilisée, quelles que soient ses limites territoriales. Dans La politique (Livre Aristote étudie la formation de la cité à partir du couple. II La subordination de la morale à la politique L'action politique assume d'abord une fonction fondamentale, celle de veiller à l'ordre et à la paix intérieure, de défendre l'unité du groupe contre les dangers extérieurs. [...]
[...] III Subordination de la politique à la morale Que les valeurs politiques et morales président à la constitution de la cité, telle est l'idée directrice des réflexions politiques de Platon. Or, la cité idéale exige 4 vertus : la sagesse qui appartient aux chefs (la République ne s'accomplirait pleinement que le jour où les philosophes seraient rois dans la cité, ou bien les roi philosophes), le courage qui appartient aux gardiens, la tempérance qui est commune aux différentes classes, et enfin la justice. [...]
[...] Anouilh, reprenant le thème de Sophocle, montre avec vigueur le contraste entre les impératifs du pouvoir politique et les aspirations d'une morale intransigeante éprise de pureté. Antigone, ne pouvant accepter les dures conditions du monde réel n'a d'autre issu que le sacrifice. La morale d'Antigone, par ses exigence de lucidité et de liberté, s'oppose on le voit à toutes les formes de totalitarisme. Or, il y a précisément dans la pensée et dans l'action politiques une vocation à surveiller toutes les activités des individus. C'est dans cette perspective qu'on doit comprendre la conception du pouvoir de droit divin. [...]
[...] Cf Alain, propos La distinction radicale de l'ordre morale et l'ordre politique est reprise par le contemporain Julien Freund qui se réfère à la pensée d'Aristote. D'un côté, ce serait le domaine des responsabilités strictement individuelle et de la discipline intérieure ; et de l'autre, celui de la contrainte et des responsabilités sociales. Cependant notre époque admet difficilement cette coupure. Chacun comprend que la morale doit dépasser la sphère personnelle et s'étendre au domaine des institutions et de la vie politique. [...]
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