Spinoza, traité politique

Thèmes abordés

Spinoza, traité politique, droit des pouvoirs souverains, Etat, citoyen

Résumé du document

- État : Multitude agissant comme une seule âme et non pas une simple somme.
Droit des citoyens : ce qui lui est garanti par l'État.
Homme cherche son intérêt. C'est dans l'État qu'il est le plus à même de l'atteindre.

- Citoyen tenu d'appliquer les lois de l'État quand bien même il les trouverait iniques.
→ Non-contraire à la justice, car il s'agit du moindre des maux.

Extraits

[...] 2)Relation interétatiques. -Etat de nature entre les Etats. Tous cherchent à persévérer et sont donc d'autant plus libres qu'ils sont puissant, leur droit étant leur puissance. -Vision réaliste : Etats naturellement ennemis. Droit de la guerre appartient à un seul Etat, droit de la paix requiert au moins deux Etats. Trahison du pacte d'alliance légitime si rapport de force change. L'Ecriture ne nous engage nullement à tenir notre promesse. -Principes de Spinoza s'appuient sur la nature humaine : volonté de se conserver. [...]

[...] -L'Etat n'est par contre pas soumis au droit civil car les règles qu'il doit maintenir dans son intérêt sont uniquement liées au droit naturel. Il est certes vrai que les lois que la multitude a créé transférant ainsi son droit propre doivent être violées quand il y va du salut commun. Mais nul particulier ne peut décider qu'une loi va à l'encontre du salut commun. Chapitre V : De la meilleure condition possible pour un Etat. -Apologie du pouvoir temporel. -Vision fondée sur le droit naturel. Volonté d'aboutir à la coopération entre les hommes. [...]

[...] Spinoza, traité politique. Chapitre III. du droit des pouvoirs souverains : -Définition de l'Etat . 1)Relations Etat-citoyens - État : Multitude agissant comme une seule âme et non pas une simple somme. Droit des citoyens : ce qui lui est garanti par l'État. Homme cherche son intérêt. C'est dans l'État qu'il est le plus à même de l'atteindre. - Citoyen tenu d'appliquer les lois de l'État quand bien même il les trouverait iniques. Non-contraire à la justice, car il s'agit du moindre des maux. [...]