Socialisation politique, vote, abstention, sociologie politique, gouvernement
La science politique, c'est l'étude du politique et donc la question est comment les sociétés humaines se gouvernent-elles? Ou comment se définissent-elles et s'imposent-elles les règles qui organisent la vie en société?
Les notions centrales sont les notions de pouvoir, de domination, d'autorité.
Qui est autorisé à définir ces règles? Et pourquoi accepte-t-on d'être soumis à ces règles?
Ce questionnement général peut être développé selon deux grandes approches:
•L'approche philosophique: on développe des raisonnements basés sur leurs constructions logiques, sans se soucier du gouvernement effectif des sociétés, ex: quel type de gouvernement peut-on recevoir? Quelles sont les meilleurs formes de gouvernement?
•L'approche sociologique: c'est une approche scientifique. On va s'intéresser au fonctionnement effectif des sociétés humaines, on décrit et comprend un fonctionnement social existant. C'est la sociologie politique.
[...] Un certain nombres d'institutions (vecteurs de socialisation) entretiennent cette croyance dans la nécessité de l'existence d'un gouvernement. Ce premier niveau de la socialisation politique correspond au fait qu'on accepte la position de gouverné du fait de l'intériorisation de croyance dés l'enfance qui font que l'on considère comme inéluctable et bénéfique l'existence d'un pouvoir politique. 2éme niveau, c'est l'acquisition d'une compétence politique qui est une capacité a penser les problèmes politiques. L'acquisition d'une compétence politique est synonyme d'une politisation. La politisation correspondant au développement d'un intérêt pour les questions politiques. [...]
[...] Les processus de socialisation: La socialisation c'est un processus d'incorporation de normes, de valeurs, de codes culturels par des individus, la socialisation est un processus de formation et de transformation de système d'opinion et de représentation. Le processus d'apprentissage est un processus par lequel un individus apprend a vivre en société. Ce socialisé c'est rentrer dans une communauté mais qui se fait de façon inconsciente. A. PERCHERON décrit la socialisation comme un processus d'accommodation et d'assimilation. C'est un processus très actif pendant l'enfance et l'adolescence mais qui reste continue et permanent tout au long de la vie, car l'individu est soumis a un flux de message. [...]
[...] Les dimensions de la socialisation politique: La socialisation concerne toutes sortes de normes (politesse, façon de s'habiller . ) mais c'est un processus qui nous permet de comprendre la formation et les opinions des comportements politiques des individus. Au sein du processus de socialisation politique que l'on peut définir comme processus par lequel un individu se construit des schémas de compréhension de l'univers politiques, on souligne le fait que les opinions politiques, les croyances politiques relèvent d'une construction sociale. Des opinions que l'on considère comme personnelles sont en grande partie le fruit de notre vie social. [...]
[...] Quelles sont les indices de ces contraintes de vote? Le principale indice de ce phénoméne c'est la stimagtisation de l'abstention electorale effectivement dans les médias dans la bouche des hommes politiques l'abstention est présenté comme une faute civique (morale). Les discours politiques explique aussi leurs defaites electorales par l'abstention, la stimagtisation de l'abstention fait qu'elle est souvent sous estimé par les sondages. Dans les discours politique et mediatique il y a un discours de la montée de l'abstention comme une crise de la democrtie se qui renforce l'idée que l'abstention c'est mal. [...]
[...] PERCHERON dit qu'il faut mettre fin a l'innocence des enfants, ils sont assez tôt capable d'identifier les fonctions et rôles politiques, et capables d'avoir des préférences ou avoir des raisonnements politiques. Y a t-il un héritage familiale des préférences et habitudes ? En France dés les années 1970 des sociologues comme A. PERCHERON ou A. MUXEL on lancés des travaux. Premier résultat, est que la famille peut être l'apprentissage de l'autorité et donc un lieu d'apprentissage de la soumission a un pouvoir. [...]
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