Printemps euro-arabe, Bachar el Assad, Printemps arabe, Jihadistes, Moyen-Orient, Syrie
Lorsque hier matin on annonçait aux infos que l'un des Ministres français les plus acharnés contre le dictateur syrien, souhaitait désormais collaborer avec l'armée de Bachar el Assad, j'ai d'abord cru à une sombre plaisanterie. Mais après le fou rire, un sentiment de profonde tristesse. Tant de morts, tant de souffrances infligées à ce peuple millénaire. Et pour quel résultat...
[...] Mais comme si ce ne fut pas suffisant, l'Etat islamique né en Irak passait la frontière pour occuper progressivement la moitié du territoire syrien. Le retour des jihadistes venait assombrir le tableau de l'autre côté de la Méditerranée. Les attentats de Paris venaient nous rappeler que le Printemps arabe avait généré les conditions que nous avions énoncées dans notre thèse soutenue en 2006 A savoir que les actualités du Moyen- Orient et de l'Europe se développent toujours parallèlement. Pire : la chaîne de dominos fait désormais place à un printemps euro-arabe. Dans la spirale euro-arabe. Ed. EME Editions. [...]
[...] Printemps euro-arabe, une (mauvaise) blague I. Safar Lorsque hier matin on annonçait aux infos que l'un des Ministres français les plus acharnés contre le dictateur syrien, souhaitait désormais collaborer avec l'armée de Bachar el Assad, j'ai d'abord cru à une sombre plaisanterie. Mais après le fou rire, un sentiment de profonde tristesse. Tant de morts, tant de souffrances infligées à ce peuple millénaire. Et pour quel résultat . La désolation au Moyen-Orient et une Europe qui, peu à peu, se drape d'un couvre-feu permanent, de libertés qui se réduisent en peau de chagrin. [...]
[...] Et sur leur retour inéluctable, pour commettre des attentats terroristes en Europe. En 2004, dans son discours sur l'Etat de l'Union, GW Bush formulait son projet de "Grand Moyen-Orient" (pris du Pakistan à la Mauritanie) par une démocratisation encore à opérer. Le truc était de remplacer les structures politiques autoritaires de la région arabe. Ce plan fut communiqué à son remplaçant Obama, qui s'annonçait d'emblée contre toute intervention massive de l'armée US hors de ses frontières. De là découlait une tendance de souffler un vent de liberté pour renverser "pacifiquement" certains régimes arabes. [...]
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