Boutade d'Edgar Faure, politique, autorité politique, sophistes, conception scientifique, choix politique
Boutade d'Edgar Faure, homme politique célèbre de la IVe République, opportunisme du po « On me reproche souvent d'être une girouette, mais ce n'est pas moi qui change, c'est le vent qui tourne. ». Machiavel : conservation du pouvoir = motivation des politiques. La politique souvent comparée à la navigation, le po doit connaître les principes généraux de navigation + savoir s'adapter aux aléas maritimes (violentes intempéries) et ramener le bateau à bon port.
[...] Comte : la politique positive comme solution à la crise moderne de l'autorité politique et la subordination de la théorie à la pratique Comte comme pour Platon pour lui le fondement de l'autorité dont dispose le pouvoir c'est la science. Po scientifique résultat d'une longue maturation historique, politique scientifique son émergence permise par celle de la sociologie Un pouvoir spirituel réservé aux savants et un pouvoir temporel qui revient lui aux entrepreneurs et administrateurs. La théorie doit diriger la pratique, la science doit faire prévaloir son autorité, elle doit organiser la société. [...]
[...] mais efficacité la politique ne peut être l'application d'un impératif moral. Aron distingue po de l'entendement et politicien de la raison : le premier cherche à sauvegarder certains biens, paix, liberté et s'adapte à des situations toujours nouvelles, pas de lois logiques quand à son action, ne connaît pas l'avenir. Machiavel un philo de l'entendement. po pas une science exacte le réel n'est pas stable / le second prévoit le terme prochain de l'évolution La stratégie guerrière comme « essence de la politique » : guerre et politique de Clausewitz à Carl Schmitt Clausewitz : la guerre un moyen de la po pour viser la paix la guerre = poursuite de la po. [...]
[...] Thèse de Schmitt : dans nos sociétés, il y a toujours la possibilité d'une lutte, un monde où l'éventualité d'une lutte définitivement écartée serait un monde entièrement pacifiée un monde sans politique Schmitt : sans ennemi pas de politique. Un peuple qui n'a pas d'ennemi ou ne veut pas en avoir est condamné à la nullité politique, faute de pouvoir désigner l'ennemi contre qui l'identité et l'unité du peuple va se constituer. Caractère illusoire des projets mondialistes humanitaires visant à une pacification totale du genre humain sur la terre. [...]
[...] En démocratie ce ne sont pas forcément ceux qui sont compétents qui détiennent le pouvoir et l'autorité. Platon favorable à un régime technocratique = ceux qui ont la connaissance de l'ordre des choses ont la légitimité et l'autorité pour gouverner. C'est le philosophe qui doit diriger la cité = connaissance de la cité parfaite La politique doit pouvoir s'adapter, science intuitive qui lui permet de s'adapte aux changements mais qualités philosophiques pas données à tous. Il se peut que la philosophie fasse défaut dans la cité : il reste alors la Loi. [...]
[...] La politique n'a toute fois pas de finalité morale comme c'était le cas dans la politique antique, elle n'a qu'une finalité technique celle de la conquête du pouvoir et de sa conservation. Mais le Prince ne peut se maintenir que s'il instaure l'ordre et la discipline, qui garantissent la paix sociale et l'unité de la cité. Raymond Aron : un moindre mal qui atteint son objectif est dès lors préférable à une politique, rationnelle, visant un bien absolu mais dont le caractère utopique interdit d'atteindre la fin visée et amène en définitive le triomphe du mal. [...]
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