La politique concerne l'organisation de la Cité. LE politique est l'ensemble de ces affaires que l'on peut dire communes à l'ensemble des habitants d'une collectivité, le plus souvent étatique. Par extension, le politique est l'espace où ces questions sont discutées. Dans nos démocraties cet espace est fondé sur la citoyenneté et caractérisé par la délibération avant la décision. Au centre des interrogations de la philosophie se trouve la question de la liaison entre le politique et la politique, les actions et l'organisation de la Cité. Quel est le champ de la politique ? Est-ce qu'elle comprend tous les phénomènes sociaux ou est-elle une 'mise en forme' de la société ? Selon Castoriadis, les Grecs n'ont pas inventé le politique car ce dernier existe dans toute société humaine mais la politique
[...] Le deuxième caractère en est déduit : puisque les idéologies nient le phénomène de nouveauté, elles ne peuvent l'expliquer réellement et leur prétention est mise ne échec. Elles vont alors tenter par le force de faire entrer la réalité dans le schéma qui est le leur, elles vont essayer de bâtir un monde calqué sur l'idéologie et d'éradiquer physiquement tout ce qui ne s'y plie pas. Le troisième caractère de l'idéologie résulte de ce que sa prétention scientifique la conduit à affirmer comme vraie la politique qui en résulte. La question se pose de savoir si la politique peut se constituer en dehors de l'idéologie. [...]
[...] Dans une société religieuse, le dogme s'impose. Il y a eu une intériorisation du principe de séparation par le croyant entre l'absolu mystique et l'action dans le monde en vertu de principes non religieux. La fonction morale de la religion est d'autant plus affaiblie que la religion remplit surtout un rôle dans le domaine privé. Mais la religion est nécessaire dans le cadre du lien social car elle joue un rôle de sauvegarde de la conscience et empêche la société, non encore mûre peut être pour la laïcisation intégrale du référent, de sombrer dans l'anomie. [...]
[...] Les ordres religieux et civil sont disjoints. Avec la Trinité, Dieu est simultanément le même et l'absolument autre ; ainsi en sera-t-il du prochain, cet homme qu'il faut aimer comme Dieu et qui est fait à son image. Le concept d'autonomie s'est achevé par l'affranchissement de la personne à l'égard de la religion chrétienne considérée comme un dogme. Une des difficultés majeures de la religion catholique est de maintenir un dogme dans le cadre d'une religion du sujet. Le christianisme est vivant, si le dogme n'est plus contesté il meurt. [...]
[...] Elle se perçoit comme le monde de l'instantané, qui est celui de la décision, et sur le mode de la durée qui est non seulement celle de la délibération mais aussi celui de l'organisation du corps social. La politique doit en effet être garante de l'unité tout en préservant l'hétérogénéité sociale, condition de la société humaine. La politique, c'est à dire l'action, ne prend pas en compte de la même façon la religion ou la morale que les citoyens. Au centre des interrogations de la philosophie se trouve la question de la liaison entre le politique et la politique, les actions et l'organisation de la Cité. Quel est la champ de la politique ? [...]
[...] Cela revient à dire que le choix est bon quand même parce que le société la voulu. Le nazisme est le résultat d'un processus politique, d'une décision politique des citoyens, mais constitue la limite extérieure du politique. L'autre affirmation consiste à défendre la thèse selon laquelle la politique doit réaliser un objectif pour la société prédéterminé à l'avance. Dans ce cas là, le décideur technocratique se contente de mesurer l'impact des décisions sur la société. Mais comment le dirigeant peut-il connaître le but de la société ? Cela relève normalement du peuple. [...]
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