Philosophie politique, Rome antique, frères Gracques, pensée grecque, Cicéron, Sénèque, Pline le Jeune
La culture romaine est plus pragmatique que spéculative. Les Romains
sont surtout préoccupés par un empire à étendre et à administrer. La pensée
politique qui s'exprime est pour une grande part influencée par la pensée
grecque.
[...] Les frères Gracques ne sont pas des philosophes politiques ; ils n'élaborent pas une doctrine. Ils incarnent la volonté politique de défendre le peuple contre les puissants et leurs privilèges. Ils sont des modèles pour les républicains et les démocrates, en particulier pour Rousseau et pour les révolutionnaires de 1789. Cicéron (106-43) Une ambition politique Ce grand écrivain est d'abord un orateur qui réfléchit sur l'éloquence ; il définit trois principes Prouver/Plaire/Émouvoir qui demeurent les fondements de la rhétorique oratoire. [...]
[...] La philosophie politique dans la Rome antique La culture romaine est plus pragmatique que spéculative. Les Romains sont surtout préoccupés par un empire à étendre et à administrer. La pensée politique qui s'exprime est pour une grande part influencée par la pensée grecque. Les frères Gracques Ils n'ont pas laissé d'écrits particuliers. Mais leurs combats politiques, qui se situent entre 133 et 121 avant J.-C., sont originaux dans l'histoire de Rome, ils constituent une référence importante. Tiberius Gracchus Tribun (=défenseur habile d'une cause, orateur éloquent) du peuple, il fait adopter une loi agraire qui exproprie les grandes familles d'une partie des terres qui appartenaient au domaine public et dont elles s'étaient indûment emparées. [...]
[...] La pensée politique pour l'essentiel justifie l'ordre en place. Sénèque Ce philosophe stoïcien, à qui on a souvent reproché une vie fastueuse en contradiction avec ses écrits, précepteur puis ministre de Néron, définit le bon empereur comme celui qui gouverne dans l'intérêt du peuple et non à des fins égoïstes. Par conséquent, il doit être animé par les vertus stoïciennes . comme celles qu'il a enseignées dans son préceptorat. Pline le Jeune (61-114) Dans son Panégyrique de Trajan - Trajan est le premier empereur de la dynastie des Antonins - il affirme que le pouvoir ne peut être exercé que par celui qui en a les qualités intellectuelles et morales ; il ne peut en aucune façon être transmis par hérédité. [...]
[...] Une doctrine politique aristocratique Il pense que l'action dans la cité est la valeur la plus grande. Elle demande, pour être menée à bien, la plus haute vertu morale et civique, ce qui le conduit à condamner la démocratie, qu'il assimile à une anarchie d'incompétents, comme il refuse l'oligarchie/ploutocratie animée par le seul appétit de l'argent. L'organisation politique doit être tripartite, le peuple, une assemblée de dignitaires, et un homme d'exception à la tête qu'il baptise tuteur ou pilote ou encore régent . [...]
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