Guy Hermet, histoire des démocraties, démocratie, autoritarisme, systèmes de gouvernement, nouveau régime, recul de la démocratie
Guy Hermet est un politologue, sociologue et historien français, il a été chercheur et professeur dans plusieurs institutions, notamment à la FNSP. Ses thématiques de recherche mêlent la dimension historique et politique, il étudie des phénomènes politiques assez variés : le populisme, l'histoire des régimes autoritaires et démocratiques, les démocraties « balistiques », les transitions démocratiques en Espagne et Amérique latine.
Ses ouvrages, en particulier démocratie et autoritarisme sont marqués par une volonté de nuancer l'opposition entre dictature et démocratie et de travailler sur des « régimes hybrides » ou « semi-autoritaires » il critique une certaine approche de l'histoire : « l'histoire telle qu'elle est généralement pratiquée, s'intéresse soit à la glorieuse démocratie soit au monstrueux totalitarisme ». Ainsi il rappelle que sous le régime liberticide de Bismarck des avancés sociales ont eu lieu, concernant le droit du travail ou les retraites, alors que celles-ci ne furent mise en place que plus tard dans les pays qualifiés de démocratiques.
[...] Ces conclusions qui apparaissent dans les années 1980 sont l'un des argumentaires sur lequel les partis néolibéraux vont s'appuyer en Europe pour remettre en question l'Etat providence. Enfin, les incertitudes des fluctuations économiques contraignent les hommes politiques à adopter une politique de court-terme. De plus, la souveraineté au nom de laquelle le pouvoir est exercé en démocratie serait aussi remise en cause. Du fait de la mondialisation, du nombre croissant d'accords unissants les états, des règlements d'institutions internationales auquel les états sont soumis, les citoyens se sentent dépossédé d'une partie de leur souveraineté. [...]
[...] Enfin, un des symptômes de la fin de la démocratie pour Hermet et les montés du populisme dans les sociétés occidentales. Celui-ci n'est pas cantonné aux partis se réclamants antisystème par exemple le lepénisme mais il est étendu à la plupart des appareils partisans. Guy Hermet évoque ainsi le maternalisme de Ségolène Royal avec son slogan : France présidente ou les démonstrations de forces viriles de Nicolas Sarkozy face aux émeutes en banlieue. Il qualifie ces nouvelles pratiquent de semi-populisme car à l'inverse des anciennes, elles n'associent pas la critique de la classe politique. [...]
[...] Hermet formule quatre caractéristiques de la gouvernance : - La gouvernance ne serait plus un régime politique au sens où on l'entend habituellement mais une méthode d'optimisation des besoin collectif remplaçant le régime représentatif - Il n'y aurait plus de distinction entre le privé et le public ; l'Etat serait réduit à un simple arbitre ou régulateur. - Le régulateur à pour rôle de règlementer la concurrence. Il est en quelque sorte simple modérateur dans les discussions. - La hiérarchie de l'ancien régime représentatif est abolie. L'état ne dispose plus de la primauté sur les décisions au nom de l'intérêt national. Dans cette perspectives les normes négociés seraient ont la primauté sur les règles votées démocratiquement. [...]
[...] Guy Hermet est un politologue, sociologue e historien français, il est chercheur a la FNSP. Ces thématiques de recherches regroupent la dimension historique et politique. Il s'est particulièrement intéressé au phénomène de régimes autoritaire et de démocratie Transition démocratique, Espagne et Amérique latine Son analyse semble être assez nuancé ainsi comme il le dit : Il va ainsi voir quel ont été le bénéfice de tel ou tel régime. Il prend par exemple dans son livre démocratie et autoritarisme le cas du régime semi autoritaire de Bismarck, qui même liberticide a permis des avancé sociales, notamment sur le droit au travail ou retraite. [...]
[...] Cooptation pour les acteurs discutant, acteurs dont la compétence a été reconnue dans le domaine. Dans cette perspective les décisions ne seraient plus prise au nom de l'intérêt générale mais assumeront pleinement qu'elles ne sont que la somme des intérêts individuels. La transition vers ce régime ne s'opérerai pas pour Hermet de façon soudaine ni brutale, mais elle s'opère déjà de façon progressive dans la société. Politique court termiste La fin de la démocratie Rongé par le populisme, un désintérêt croissant de la politique du citoyen et le fait que des instances internationales enlèvent la souveraineté a l'état Solution serait la gouvernance, réunion des acteurs d un même secteur et privilégier le compromis et la négociation au vote. [...]
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