Joseph De Maistre (1753-1821)

Résumé du document

Il va exercer une carrière de magistrat de Savoie. Lorsque son pays est occupé par les Français en 1793, il fuit en Suisse, puis rejoint son roi en Sardaigne. Il est alors nommé représentant du roi à St Pétersbourg (Russie). Il reviendra à Paris en 1817, mais déçu par l'accueil qui lui est réservé, il s'exile à Turin (Italie) où il sera nommé ministre d'État.

Extraits

[...] Origine divine de tout pouvoir Maistre considère que toutes les institutions doivent et ne peuvent reposer que sur une base divine, car seul Dieu peut produire un ordre durable. Par conséquent, seul Dieu est titulaire de la souveraineté. Ainsi, Maistre affirme que l'origine de la souveraineté se montre toujours hors de la sphère de l'humain» La primauté de la monarchie divine Pour Maistre, seule la monarchie divine consacre le pouvoir souverain de Dieu. Ainsi, il affirme que Dieu prépare les races royales = royauté. [...]

[...] Joseph de Maistre (1753-1821) Biographie Il va exercer une carrière de magistrat de Savoie. Mais lorsque son pays est occupé par les Français en 1793, il fuit en Suisse, puis rejoint son roi en Sardaigne. Il est alors nommé représentant du roi à St Pétersbourg (Russie). Il reviendra à Paris en 1817, mais déçu par l'accueil qui lui est réservé, il s'exile à Turin (Italie) où il sera nommé ministre d'État. Au cours de nombreux voyages, il écrira plusieurs ouvrages : - le plus célèbre : Étude sur la souveraineté (1794) - Du pape (1819) - Les soirées de St Pétersbourg (posthume, 1921). [...]

[...] La Révolution française : un schisme Maistre interprète la révolution comme un schisme, quelque chose contre l'Église. Pour lui, la révolution est vouée à l'échec et elle fera l'objet d'un châtiment de Dieu, car elle sera considérée comme une nation jugée coupable. On considère qu'il faudra le logos pour racheter la France et la faute collective sera lavée dans le sang Le respect des dogmes religieux Pour sortir de cette décadence, il faut remonter à ce qui est ancien pour retrouver la pureté. [...]