Individualisme, collectivisme, opposition idéologique, pouvoir politique, droit
La distinction est politique puisque elle rejoint celle qui existe entre libéralisme et dirigisme, le capitalisme et le socialisme, opposition idéologique. Les rapports entre le droit et la politique sont quasi incestueux, le droit et un instrument aux mains du pouvoir politique. Ces idéaux politiques ont des conséquences juridiques.
[...] On devrait parler de personnalisme. L'objectif doit l'emporter car il tient compte de la globalité dans laquelle se mêle le subjectif. Réaction : - Négation des droits subjectifs (marxisme). Doctrines sociales apparues qui n'ont pas nié l'existence des droits subjectifs mais qui en ont contesté l'absolutisme. C'est parce qu'elles étaient plus mesuré (par rapport au marxisme notamment) qu'elles ont eu des conséquences juridiques exprimés par les limites apposés au droit subjectif Les limites aux droits subjectifs a. L'abus de droit Conteste l'égoïsme absolu du droit subjectif, considère que l'exercice de ces droits est conditionné au respect de leurs fonctions sociales. [...]
[...] Au 19eme elle amène a bcp d'excès (excès du libéralisme non contrôlé) d'où la réaction du collectivisme Collectivisme : le groupe passe avant les individus. C'est au groupe qu'on donne la primauté et tout le système doit permettre l'existence du groupe. Le droit est au service de la communauté. L'existence des individus est inféodée (placer sous l'autorité de quelqu'un) au bon vouloir du groupe. La doctrine collectiviste c'est le marxisme qui considère le droit comme un moyen d'oppression aux mains de la classe bourgeoise qui l'utilise pour maintenir sa situation privilégié, le droit n'est donc qu'un instrument de la lutte des classes. [...]
[...] Opposition idéologique Individualisme : il voit dans l'individu la valeur suprême de tout système juridique. L'individu est la valeur essentielle que le droit doit par conséquent promouvoir, protégé. L'individu bénéficie alors de la primauté par rapport aux groupes auxquels il peut appartenir, il passe d'abord, ainsi que ses intérêts. Le droit doit être élaborer en fonction de l'individu, il est donc au service de l'être humain. Son origine est chrétienne car cette pensée est tirée des évangiles (confère une histoire de jésus qui dit que le sabbat est au service de l'homme et non le contraire) l'homme est donc au cœur du système juridique qui n'a de légitimité que s'il protège ce qui fait l'être humain c'est-à-dire sa liberté. [...]
[...] C'est aussi une société où il faut rééduquer l'être humain et mettre en place une collectivisation des moyens de production. Lénine l'écrivait déjà : la société ne peut exister que sur un système de purge, l'avènement du communisme dépasse la volonté des individus (livre le 0 et l'infini). Cette opposition peut se décliner en termes d'intérêt général et d'intérêt particulier. Cette dichotomie a déjà été rencontrée, c'est elle qui distingue les deux facettes du droit : l'objectif et le subjectif. [...]
[...] C'est un pas immense vers les doctrines sociales. Un droit subjectif est exercé de manière abusive s'il est exercé dans l'intention de nuire à autrui. C'est une limite importante a l'exercice des droits subjectifs car à travers la théorie générale de l'abus on sanctionne un acte qui est objectivement légal c'est-à-dire qui se situe dans les limites objectives du droit mais dans le seul but de nuire. C'est l'influence de la morale, on condamne l'acte légal au nom de la morale. [...]
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