Politique: (polis, la cité) réflexion sur le régime idéal (éthique et pratique). La politique est une science et un art (sens de la rhétorique).
Il faut faire le choix du régime (monarchique, aristocratique, démocratique) qui ont chacun leurs mérites suivant les intérêts personnels.
Démocratie (demos, le peuple; cratein, gouverner) : Elle assure l'égalité de tous devant la loi. Mais qui doit gouverner? Un petit groupe des meilleurs? Comment les choisir? C'est sur ces questions que s'ouvre le débat. La loi est-elle juste une convention dans la cité ou repose-t-elle sur des lois naturelles qui définissent le bien?
[...] La cité parfaite est fondée sur 4 vertus cardinales: - La sagesse: Vertu suprême de l'état, qui est détenue par les rois-philosophes - Le courage: qui réside dans les guerriers - La tempérance: qualité de tous, les inferieurs acceptant leur soumission aux meilleurs - La justice: Chaque classe remplit son rôle suivant ses aptitudes Le plus important pour Platon c'est la formation et l'éducation des futurs gardiens de la philosophie. C'est le mythe de la caverne. Mais Platon pense que les hommes n'arriveront pas à un tel régime (assassinat de Socrate) et que leurs passions les empêcheront d'atteindre un tel régime. Les hommes sont ainsi responsables de leur servitude et de leurs malheurs. D. La perversion de cités injustes Les sociétés sont décadentes quand l'élément courageux l'emporte sur la vertu (le guerrier prend le pouvoir). [...]
[...] Il fait le parallèle avec la cité. Le problème c'est que les hommes ne comprennent pas ce principe et refusent la libération de leurs âmes. E. Politique et Métaphysique La cité parfaite respecte l'égalité des sexes. Pour Platon, hommes et femmes sont semblables. Dans la cité idéale les biens sont communs (pas de propriété privée) et la famille n'existe pas (clans de femmes et des enfants, jours de procréation limités) La cité de Platon reste un modèle idéal et Platon était conscient de son utopie. [...]
[...] Les grands courants de la philosophie politique, Platon et les sophistes Les Grands Courants de la Philosophie Politique Fiche 1 sur 18 et les sophistes A. Les origines de la question politique Politique: (polis, la cité) réflexion sur le régime idéal (éthique et pratique). La politique est une science et un art (sens de la rhétorique). Il faut faire le choix du régime (monarchique, aristocratique, démocratique) qui ont chacun leurs mérites suivant les intérêts personnels. Démocratie (demos, le peuple; cratein, gouverner) : Elle assure l'égalité de tous devant la loi. [...]
[...] Sophistes radicaux (Antiphon, Alcidamas, Calliclès, Thrasymaque) : ils sont plus subversifs. Pour eux, la cité n'est pas conforme à la nature de l'homme. C'est une invention qui permet aux faibles d'usurper le pouvoir aux forts. Pour Thrasymaque (La république, Platon), la justice véritable n'est autre que l'avantage du plus fort. Chaque gouvernement fait les lois qui l'arrangent. Il n'existe pas de Bien et de Justice en soi. L'opposition de la loi (nomos) et de la nature (phusis) est au cœur de leur argumentation. C. [...]
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