La force selon Weber, s'entend de toute contrainte exercée sur le corps, la domination politique, quant à elle met en exergue la domination qu'exercent les gouvernants sur les gouvernés. Ainsi, on en arrive à se poser les questions de savoir si la force, à elle seule assure une efficacité complète et certaine de la domination politique ? Sinon, quels sont les autres facteurs ? Ce sujet présente un intérêt d'ordre heuristique, car cela permet de mettre à nu les diverses manifestations du pouvoir politique dans la société.
[...] La force influe également sur la psychologie. La force : acteur permanent sur la psychologie des gens La force est un facteur de peur parce que chacun des individus qui constituent la société sait d'ores et déjà que tel acte répréhensible sera sanctionné de la manière suivante : bastonnade, emprisonnement, fusillade. Eu égard aux considérations sus évoquées, force est de constater que la force est bel et bien un facteur de la domination politique d'une part, parce qu'elle est un facteur d'ordre, et d'autre part parce qu'elle influe sur la psychologie des gens. [...]
[...] La force suffit-elle pour assurer l'efficacité de la domination politique ? Georges Balandier, tout en déplorant l'insuffisance du critère de force dans la domination politique, tient à déclarer dans un extrait issu de Le pouvoir sur scènes que le pouvoir établi sur la violence domestiquée ne suffit pas à elle seule pour garantir son efficacité La force selon Weber, s'entend de toute contrainte exercée sur le corps, la domination politique, quant à elle met en exergue la domination qu'exercent les gouvernants sur les gouvernés. [...]
[...] C'est ce que Balandier note sous le vocable de théâtrocratie ; pour lui, le pouvoir est une scène de théâtre Les rituels peuvent être le retour aux sources, aux origines la distribution des biens. La légitimation s'entrevoit aussi par le phénomène de socialisation politique. La légitimation par la socialisation politique. Philippe Braud la définit comme un processus d'inculcation de normes et de valeurs qui organisent les perceptions des agents sociaux du pouvoir politique dit généralement qu'elle se transmet à travers les vecteurs sociaux variés tels que la famille, l'école, etc. et doit être faite à l'enfance. [...]
[...] De ce qui précède, force est de constater que la légitimité trouve ses fondements non seulement dans l'antiquité et la période moderne mais aussi dans les croyances sociales. Il n'en demeure pas moins nécessaire de parler des mécanismes par lesquels les gouvernants rendent légitime leurs actions : La légitimation politique. La légitimation politique La légitimation est le fait ou l'action de rendre quelque chose légitime. Sur le plan politique, elle renvoie aux divers mécanismes mis en œuvre par les gouvernants. Elle peut être symbolique(1) et peut se faire par la socialisation politique(2). La légitimation politique. Elle se fait au moyen des rituels. [...]
[...] Enfin, le courant contractualiste justifie la domination politique par la volonté humaine. Les exemples les plus notables sont ceux du pacte social de Locke, du contrat social de Rousseau. Il incombe également de s'attarder sur les croyances sociales. Les croyances sociales. Weber voit dans le pouvoir ou domination politique, quelque chose qui est par essence légitime soit du fait de la tradition, du charisme et de la légalité. Par domination traditionnelle, il entend toute domination qui repose sur une croyance en l'intangibilité des normes coutumières et traditions ancestrales. [...]
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