Cet irlandais va être à l'origine du courant des auteurs contre-révolutionnaires. C'est un homme politique engagé. Sa pensée est mise en valeur dans son ouvrage « Réflexions sur la Révolution en France » (1790) qui est en fait une synthèse de lettres adressées à un député de l'Assemblée nationale française.
[...] Edmond Burke (1729-1797) Cet irlandais va être à l'origine du courant des auteurs contre- révolutionnaires. Il va se poser parmi les anti-Lumières radicaux. Il fait des études de droit, mais s'intéresse beaucoup à la littérature. C'est un homme politique engagé : il est membre de la Chambre des Communes et appartient au parti Whig parti libéral, défenseur des droits du Parlement contre ceux de la Couronne). Sa pensée est mise en valeur dans son ouvrage Réflexions sur la Révolution en France (1790) qui est en fait une synthèse de lettres adressées à un député de l'Assemblée nationale Française. [...]
[...] Par conséquent, même si la Constitution britannique est bonne en Grande- Bretagne, ce ne sera peut-être pas le cas dans les autres peuples : les constitutions ne sont pas exportables. Critique de la raison par les révolutionnaires Il critique la raison arbitraire des révolutionnaires français. Selon Burke, la raison consiste dans l'ensemble des préjugés. Ceux-ci sont en effet d'une grande valeur, car ils sont le produit de l'histoire et de nos instincts. A l'inverse des Révolutionnaires, Burke refuse d'écarter les préjugés. Il considère le préjugé comme étant l'expression de la sagesse. Selon Barrès, Revêtons nos préjugés, ils nous tiennent chaud = expression d'une raison collective. [...]
[...] Ce livre va véritablement poser Burke en tant que libéral à l'origine du mouvement contre-révolutionnaire. Lutte contre l'abstraction Il dénonce le fait que la Révolution française a fait table rase du passé alors que la Révolution anglaise consistait dans une restauration d'un équilibre qui retenait tout ce qu'il y avait de bon, qui restaurait les règles traditionnelles. Il ne faut pas croire que Burke soit défavorable au progrès, au contraire il accepte à la condition qu'il soit lent et modéré. [...]
[...] et les révolutionnaires de 1789, la nature est ce qui est commun, partagé par tout le monde. Il y aurait une nature humaine. Par ex, les droits naturels sont les droits communs à tous les hommes. On fait donc abstraction des processus qui ont rendu les civilisations différentes. Or, pour Burke, le naturel est le résultat d'un long raisonnement historique, d'une longue habitude. La nature est donc particulière à chaque peuple, elle résulte dans leur propre évolution dans le temps. [...]
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