Le dix-huitième siècle est un siècle de contestation en France : la révolution de 1789 en est l'aboutissement. Les philosophes des Lumières (Montesquieu, Voltaire, Diderot…) y ont participé à leur façon : ils ont adressé leurs critiques à travers leurs ouvrages afin d'améliorer la société dans le but ultime de faire le bonheur des hommes. Ils n'ont pas hésité à contester la société, au risque de se faire arrêter comme Diderot ou exiler comme Voltaire.
Les Lumières ont contesté la société et ses dysfonctionnements grâce à leur talent d'écrivain et de philosophes. Ils ont, sous des formes innovantes, non seulement contesté le régime politique mais aussi dénoncé les travers et vices de l'Homme.
[...] Au niveau des guerres politiques, Damilaville dans son article Paix décrit la guerre comme un état contre nature. Enfin les philosophes s'opposaient à la torture comme Voltaire dans torture Il y défend le chevalier de la barre et dénonce les hommes sans scrupules tels les juges qui ont acheté leurs titres. On voit donc que les philosophes avaient pour but de remettre l'homme dans le droit chemin pour qu'il trouve un jour le bonheur. Ensemble, ils ont mené une véritable vague de contestation. [...]
[...] Dans le mariage de Figaro de Beaumarchais, Figaro a un rival qui convoite sa bien-aimée : ce rival est un comte. Il s'insurge contre son air hautain et sa richesse gagnée dès sa naissance. Il suffit d'un nom pour être supérieur. On voit donc que la société du XVIIIe siècle a des dysfonctionnements que les lumières ont tenté de dénoncer dans leurs ouvrages. Les philosophes ont aussi critiqué l'homme lui-même, plus précisément ses défauts et les vices dans lesquels il est tombé. Tout d'abord ils ont contesté la privation des libertés, tel l'esclavage. [...]
[...] L'écriture de la contestation des philosophes des Lumières Le dix-huitième siècle est un siècle de contestation en France : la révolution de 1789 en est l'aboutissement. Les philosophes des Lumières (Montesquieu, Voltaire, Diderot ) y ont participé à leur façon : ils ont adressé leurs critiques à travers leurs ouvrages afin d'améliorer la société dans le but ultime de faire le bonheur des hommes. Ils n'ont pas hésité à contester la société, au risque de se faire arrêter comme Diderot ou exiler comme Voltaire. [...]
[...] Candide de Voltaire ou Zadig sont des contes philosophiques, des apologues. Puis Montesquieu a vivement critiqué la société avec les lettres persanes, roman épistolaire. Enfin ils ont fait appel à des registres bien particuliers : l'un des plus fréquemment utilisés est l'ironie. On la retrouve surtout chez Voltaire dans Candide, comme quand il affirme que : Pangloss était l'oracle de la maison (chapitre puis chez Montesquieu dans les lettres persanes : il y a plus grand magicien que lui, on l'appelle le pape (lettre 24). [...]
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