Après des études chez les jésuites, il est destiné à une carrière ecclésiastique, mais il s'évade de son collège pour Paris. Son père le place alors dans un établissement où il apprend les mathématiques, l'anglais, puis l'inscrit dans une école de droit. Il s'évade à nouveau. Son père lui coupe les vivres.
Dès lors, Diderot entame une vie de bohème. En 1745, un libraire (Le Breton) lui demande de traduire l'ouvrage anglais « La Cyclopédia ».
[...] Dès lors, Diderot entame une vie de bohème. Il donne des cours, fait des traductions pour vivre. Il étudie les mathématiques avec d'Alembert, l'anatomie avec La Mettrie. En 1745, un libraire (Le Breton) lui demande de traduire l'ouvrage anglais La Cyclopédia Diderot refuse et décide de se lancer lui-même dans l'écriture d'une encyclopédie. L'Encyclopédie Dès 1747, Diderot se lance dans l'aventure encyclopédique avec la collaboration de D'Alembert, Montesquieu, Buffon, Cardillac, Voltaire, Rousseau, des économistes Turgot et Quesnoy. Il commence par publier un prospectus qui annonce son ouvrage afin de rassembler des fonds pour financer la publication des premiers volumes. [...]
[...] Selon lui, tous les hommes sont égaux. Cependant, cette égalité est idéale. Le premier contrat ne peut pas suffire. Par ailleurs, si l'on considère la réalité de l'histoire, on s'aperçoit bien qu'aucun homme n'est reçu de la nature le droit de commander aux autres, il n'empêche qu'historiquement, on a vu l'autorité apparaître. De plus, il considère que l' âge du troupeau qui correspond selon lui à l'âge de l'ignorance, impose l'apparition d'un pacte de soumission, car bien souvent, les intérêts privés ne permettent pas de dégager la volonté générale. [...]
[...] Ainsi, Diderot pense comme les stoïciens que tout est écrit d'avance. Il se réfère au monisme matérialiste, doctrine selon laquelle toute chose et tout être dans l'univers procédant du principe de la matière, tout est régi par une loi naturelle. Diderot considère qu'il n'y a pas de place pour la liberté morale. La liberté ne peut être appréhendée que de façon négative : il ne faut pas désobéir à la loi naturelle. À chaque fois qu'on aura méconnu ou ignoré la loi de la nature, on retrouve la philosophie des lumières : si l'on subit le joug de l'Église, si on continue de vivre dans l'obscurité, on vivra dans le malheur. [...]
[...] Une proposition de monarchie démocratique Diderot ne précise pas l'origine de la société. Selon Montesquieu, si l'on éprouve de l'amour pour quelqu'un, la société existe depuis toujours. Mais, si la sociabilité est indirecte, il faut qu'elle passe par la voie du contrat social. On arrive aux contradictions des écoles de droit naturel moderne incarné par Grotius et par Pufendorf. Pour Grotius : deux contrats dans le contrat social (ce que reprend Diderot) - Il faut que la société existe : on a un pacte social. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture