Dans une économie où règne la libre concurrence, les consommateurs sont libres de leurs choix. Mais la publicité trompe le consommateur. Les sociétés libérales l'obligent à consommer toujours plus. La concurrence conduit à une diversification et à une amélioration de la qualité des produits. Elle stimule la production, élève le niveau de vie. Tous ces facteurs favorisent la liberté du consommateur.
La concurrence est gage de liberté. Ainsi que le pense François Quesnay, il faut impérativement maintenir la liberté du commerce. Pour lui, ce qui profite le mieux à la nation, c'est la « pleine liberté de la concurrence » (Maximes générales du gouvernement économique d'un royaume agricole). Plus un pays est riche, plus cette richesse profite aux consommateurs.
[...] La liberté des consommateurs est donc une liberté très relative. Il est libre tant qu'il ne remet pas en cause l'ordre économique et tant qu'il y participe activement en vouant son existence à la consommation. Notes et commentaires Consumérisme : Le consumérisme est une réaction des consommateurs aux abus des producteurs et des distributeurs qui ont suivi à la lettre l'Allemand Ihering. Celui- ci, au XIXe siècle, définissait le capitalisme comme étant un permis de chasser en toute saison et de tirer sur tout ce qui bouge Les consommateurs, depuis, n'ont cessé de revendiquer des droits. [...]
[...] Le consommateur est un homme informé. La presse écrite et audiovisuelle, les associations de consommateurs, la publicité elle-même informent toujours mieux le consommateur. C'est donc librement et en connaissance de cause qu'il peut choisir parmi l'ensemble de tous les produits et les services qui lui sont proposés. N'est pas libre celui qui n'a pas la possibilité de choisir. L'économie de marché, fondée sur la libre concurrence, permet aux consommateurs de satisfaire facilement l'ensemble de leurs besoins Le consommateur n'est pas un homme libre Le système capitaliste obéit à un principe de croissance constante. [...]
[...] La consommation définit toutes les valeurs sociales. Celui qui, parce qu'il ne gagne pas assez d'argent ou parce qu'il est au chômage, doit se contenter du minimum est marginalisé. Il cesse d'être considéré. Au contraire, ce sont le superflu et le luxe qui sont les signes de la réussite sociale. Être respecté, c'est pouvoir consommer autant que son voisin, et si possible plus. La publicité est une technique de manipulation des consciences. Toute la société est organisée en vue d'obliger les personnes à consommer des crédits, des assurances, des biens totalement superflus. [...]
[...] Le consommateur est-il un homme libre ? Introduction Dans une économie où règne la libre concurrence, les consommateurs sont libres de leurs choix. Mais la publicité trompe le consommateur. Les sociétés libérales l'obligent à consommer toujours plus Le consommateur est un homme libre La concurrence conduit à une diversification et à une amélioration de la qualité des produits. Elle stimule la production, élève le niveau de vie. Tous ces facteurs favorisent la liberté du consommateur. La concurrence est gage de liberté. [...]
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