christianisme, pensée politique, XVIe siècle, persécution des chrétiens, Empire chrétien, Rome, laïcité
Le refus de vénérer l'empereur comme un dieu, comme de vénérer les dieux du
Panthéon, le recrutement de prosélytes qui se fait presque exclusivement parmi les pauvres et les incultes, font des premiers chrétiens, qu'ils le veuillent ou non, des contestataires des valeurs politiques romaines. Le pouvoir en place a par conséquent très vite la volonté de les éliminer, ce qu'entreprend Néron, même s'il ne publie pas de loi générale contre le christianisme, en prenant le prétexte de l'incendie de Rome.
[...] Le christianisme et l'histoire politique médiévale Clovis (466-511) Roi mythique, il est l'initiateur de la nation française. Ses victoires militaires, en particulier celle de Tolbiac, étendent les frontières de son royaume. À l'instar de Constantin, persuadé que ses victoires militaires sont dues aux symboles chrétiens inscrits sur les boucliers de ses soldats, Clotilde, la femme de Clovis, aurait fait promettre à son mari de se faire baptiser en cas de victoire militaire. Il reçoit le baptême de saint Remi, à Reims, en 496, que la postérité Le Saint Empire germanique (962-1806) Charlemagne est couronné empereur d'Occident à Rome en 800. [...]
[...] Aux XVT et XVIIe siècles, les Maures et les Juifs, désignés par le vocable péjoratif de marranes (porcs), sont tous chassés d'Espagne. Au XVIIIe siècle, les idées philosophiques françaises sont la cible de l'Inquisition qui défend les valeurs traditionnelles. Celle-ci n'est définitivement supprimée qu'en 1834. L'Inquisition joue un rôle essentiel dans la constitution de l'Espagne la Catholique Torquemada est l'inquisiteur espagnol le plus célèbre ; il a fait exécuter plus de 2000 hérétiques à la fin du XVe siècle. Le toucher des écrouelles Cette tradition concerne surtout la France et l'Angleterre, elle remonte aux XIe et XIIe siècles. [...]
[...] L'Inquisition est établie par le pape Grégoire IX en 1231 : c'est un tribunal d'exception, permanent, qui s'occupe de la défense de la foi. Le mot inquisition a pour origine la procédure de ce tribunal qui organise la recherche systématique des suspects. Elle sévit dans toute l'Europe chrétienne, sauf l'Angleterre. L'Inquisition italienne et française. Elle illustre la collusion entre le pouvoir spirituel et le pouvoir politique. Ce dernier assure à l'Inquisition ses moyens d'existence ainsi que l'exécution des sentences. À une époque où le ciment social est assuré par l'unité de la religion, les intérêts de l'État rejoignent ceux de l'Église. [...]
[...] Pour éviter qu'ils ne privilégient leurs proches et qu'ils ne constituent de véritables dynasties ecclésiastiques coupées du peuple et des vraies valeurs religieuses, Grégoire VII condamne et le mariage des prêtres et le concubinage des clercs : l'interdiction du mariage des prêtres n'est donc pas à l'origine un refus de la sexualité ; elle est un refus des tentations de l'argent et du pouvoir pour la hiérarchie de l'Église. L'opposition au pouvoir politique. Grégoire VII pense que la réforme de l'Église ne peut réussir que si cette dernière est dirigée par une seule autorité. Or, l'empereur du Saint Empire germanique nomme aussi, à l'époque, des évêques, ce qui est connu sous l'appellation d'« investiture laïque Une querelle violente, appelée querelle des investitures oppose alors le pape à l'empereur germanique Henri IV. [...]
[...] La création de Chypre montre que les croisades ont des répercussions importantes sur la géopolitique. Les conséquences sont ensuite culturelles : les chrétiens orientaux et les musulmans qui vivent sur le même territoire, ne se font pas toujours la guerre, il arrive que la diplomatie se substitue à la violence, ce qui entraîne les échanges économiques et culturels. Une conséquence économique particulière : pour financer les croisades, qui coûtent très cher. l'Église met en place des impôts, les décimes qui demeureront et assureront longtemps son financement. [...]
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