Aristote rompt définitivement avec la représentation du monde donnée par la mythologie. Il rompt aussi avec l'idéalisme de Platon, qu'il remplace par une observation scrupuleuse du réel. Il est ainsi l'un des deux grands fondateurs de la philosophie occidentale. Athènes, vers 350 av. J.-C., est le théâtre d'un extraordinaire bouillonnement intellectuel. La confrontation des idées fait naître l'aristotélisme et annonce le néoplatonisme.
En 384 av. J.-C., Aristote naît à Stagire, petite ville de Macédoine. Son père était le médecin du roi, ce qui explique en partie les relations privilégiées qu'Aristote aura avec la cour de Macédoine.
A dix-huit ans, il va faire ses études à Athènes. Il entre dans l'école de Platon (l'Académie). Brillant disciple du maître, il en de viendra l'assistant.
En 347, Platon meurt et son neveu Speusippe lui succède à la tête de l'Académie. Aristote quitte Athènes pour Assos où il ouvre une école.
[...] Aristote se hâte de fuir et se réfugie à Chalcis où il meurt un an plus tard. Athènes et les démagogues Socrate a été condamné à mort en 399. Cette injustice est le type même de l'acte auquel tout philosophe doit s'opposer. Platon s'y emploie et condamne sans réserve la démocratie athénienne, qui est la cause de tout le mal parce qu'elle a permis aux démagogues de surgir. C'est pour cela, sans doute, qu'il cherche le monarque idéal qui s'érigerait en champion de sa République. [...]
[...] Il conquiert les cités du littoral de l'Egée, puis s'oriente vers Athènes. En 338, il est le maître de la Grèce. En 336, son fils Alexandre lui succède et affermit la prépondérance macédonienne. L'élève d'Aristote est devenu Alexandre le Grand, qui constitue un empire allant de la Grèce à l'Inde, mais dont l'unité ne survivra pas à sa mort en Principales œuvres La très grande variété des sujets traités semble inviter à lire Aristote comme une belle encyclopédie. Mais il faut un ordre d'étude pour pénétrer sa pensée et comprendre les termes qu'il utilise pour décrire le réel. [...]
[...] J.-C., est le théâtre d'un extraordinaire bouillonnement intellectuel. La confrontation des idées fait naître l'aristotélisme et annonce le néoplatonisme. L'élève de l'Académie - En 384 av. J.-C., Aristote naît à Stagire, petite ville de Macédoine. Son père était le médecin du roi, ce qui explique en partie les relations privilégiées qu'Aristote aura avec la cour de Macédoine. - A dix-huit ans, il va faire ses études à Athènes. Il entre dans l'école de Platon (l'Académie). Brillant disciple du maître, il en deviendra l'assistant. [...]
[...] Syllogisme Raisonnement qui, à partir de propositions données (les prémisses) établit une conclusion sans recourir d'autres éléments que ceux de départ. Par exemple: Tout homme est mortel. Or Socrate est un homme. Donc Socrate est mortel. Démagogue Se dit de l'homme politique dont le discours se contente de flatter la multitude pour gagner ses faveurs. Syllogisme Raisonnement qui, à partir de propositions données (les prémisses) établit une conclusion sans recourir d'autres éléments que ceux de départ. Par exemple: Tout homme est mortel. Or Socrate est un homme. [...]
[...] En inventant le syllogisme, Aristote a inventé la logique formelle. La morale. Aristote a construit une morale sans aucune ouverture sur un autre monde quel qu'il soit. Soucieux de réalisme, il a affirmé que le problème du bien, c'est d'abord le problème du bien vivre. Il a refusé de condamner les plaisirs, en précisant que s'il est vrai que l'essence du bonheur réside dans l'activité de la pensée, cette activité n'en demande pas moins les autres biens à titre d'instruments. [...]
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