L'anarchisme est difficile à résumer en une seule doctrine. Il existe deux principaux courants:
L'anarchisme individualiste, dont le représentant est Max Stirner (1806-1856).
L'anarchisme sociétaire, dont le représentant est Pierre Joseph Proudhon (1809-1865).
Des idées communes constituent l'essence du mouvement anarchiste: le refus de l'état et de toute forme d'autorité et la valeur fondamentale attribuée à l'individu et à sa liberté.
[...] L'anarchisme sociétaire, dont le représentant est Pierre Joseph Proudhon (1809-1865). Des idées communes constituent l'essence du mouvement anarchiste: le refus de l'état et de toute forme d'autorité et la valeur fondamentale attribuée à l'individu et à sa liberté. A. Les principales idées de l'anarchisme La base de la pensée anarchiste est la négation de toute autorité, considérée comme un instrument de domination du peuple. Ce rejet de l'autorité s'adresse à toutes les institutions sociales, politiques, familiales ou religieuses ainsi qu'aux valeurs qu'elles véhiculent. [...]
[...] Pour les anarchistes, le moi individuel est l'unique absolu, source de toutes les valeurs B. L'autorégulation naturelle de la société L'anarchisme n'est pas une doctrine de la destruction de l'ordre établi et n'est pas synonyme de désordre. En réalité, c'est une théorie de l'ordre naturel, la société est organisée mais sans recours à la contrainte et à l'autorité, c'est l'autogestion. Dans l'autogestion, les hommes doivent s'unir pour autogérer leurs productions dans des associations ouvrières, tout en abolissant la propriété privé. [...]
[...] Sur le plan politique, les anarchistes sont pour les petites associations politiques (communes) qui s'administrent-elles mêmes et sont libres de se fédérer. C'est le modèle de démocratie directe qui réalise le "self-government", le gouvernement de soi-même par soi-même. Proudhon se voyait plus comme un fédéraliste qu'un anarchiste à la fin de sa vie. Le fédéralisme est, en fait, le principe essentiel de l'organisation de la société anarchiste. La fédération libre d'associations s'oppose directement à la centralisation de l'état. Les anarchistes donnaient à ce fédéralisme une dimension internationale qui permettrait de mettre fin aux conquêtes inter états et d'assurer la paix universelle. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture