Au XVIe siècle, le penseur florentin Nicolas Machiavel (1469-1527) est invité par le Roi pour qu'il lui donne des leçons sur les méthodes de gouvernance. Il renseigne donc le Roi sur une certaine façon de prendre les décisions et d'harmoniser les intérêts pour le bien commun de l'Etat. Machiavel est nommé chancelier du Conseil des seigneurs en 1498 puis secrétaire d'État, fonction qu'il conserve quatorze ans. A la suite d'un changement de pouvoir, il est renvoyé et c'est à partir de 1513 qu'il écrit son œuvre principale : "Le Prince". Qu'est ce que Machiavel nous apprend en matière de gouvernance ?
[...] Machiavel, Le Prince Qu'est ce que Machiavel nous apprend en matière de gouvernance ? Au XVIe siècle, le penseur florentin Nicolas Machiavel (1469-1527) est invité par le Roi pour qu'il lui donne des leçons sur les méthodes de gouvernance, Il renseigne donc le Roi sur une certaine façon de prendre les décisions et d'harmoniser les intérêts pour le bien commun de l'Etat. Machiavel est nommé chancelier du conseil des seigneurs en 1498 puis secrétaire d'Etat, fonction qu'il conserve quatorze ans. [...]
[...] Cependant, comment parvient-il à créer une cohésion sociale, une relation stable entre les individus et lui même? La cohésion sociale et la reconnaissance du prince En effet, la paix sociale que doit instaurer le Prince résulte en premier lieu sur son comportement envers ses citoyens. Un bon Prince devrait être élevé par le peuple, avec sa faveur, ainsi le prince n'a pas à gagner son affection mais n'a plus qu'à la conserver en ne l'opprimant pas. De ce fait, l'auteur nous montre bien au chapitre XIX que le Prince doit avoir le charisme d'un chef d'Etat, il doit faire preuve de fermeté, de courage pour être respecté par le peuple : ce doit être un homme représentatif de sa fonction. [...]
[...] Le Prince : Moitié homme, moitié bête En effet, le Prince selon la théorie machiavéliste a deux natures qui se soutiennent mutuellement. Le Prince se caractérisant par son côté animal se sert de la ruse, c'est ce que l'auteur illustre au chapitre XVIII car le Prince doit avoir de bons réflexes et réagir instinctivement face à une situation difficile et imprévue. Ainsi, l'animalité du Prince se dessine en deux cas : le renard qui est futé et donc prévient les pièges et repère les situations avantageuses et le lion, qui illustre la force, se défend contre les loups qui sont ses agresseurs. [...]
[...] Il faut toutefois savoir le dissimuler afin de ne pas s'attirer la haine du peuple, Machiavel cite l'art de la tromperie. Au final, l'auteur montre bien qu'il faut toujours l'existence d'un besoin du peuple envers le Prince, pour que ce dernier garde son autorité. Nous venons de voir que l'éducation, la vocation naturelle et la connaissance était des facteurs fondamentaux que le Prince doit posséder sans réserve afin de s'attirer l'amitié de ses sujets qui créent la cohésion sociale et la stabilité de l'Etat. [...]
[...] Machiavel présente également l'utilité des colonies réparties sur l'ensemble du territoire et ayant deux avantages majeurs : elles représentent le Prince dans tout le territoire et affirme ainsi son autorité, elles évitent l'établissement couteux d'une armée civile de surcroît. Le chapitre XIV présente quant à lui l'art de la chasse comme le meilleur exercice pour connaitre ses terres, c'est aussi un entrainement physique et intellectuel utile pour les guerres. La guerre qui fait partie, selon l'auteur, des savoirs essentiels que le Prince doit maitriser sans réserve. Un bon prince est à la tête d'une bonne armée qui le respecte et le craint par sa force. [...]
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