Manifeste du Parti Communiste, Karl Marx, Friedrich Engels, philosophie communiste, bourgeoisie, prolétariat
Lorsque Karl Marx, économiste et homme politique allemand (1818-1883) et Friedrich Engels, théoricien socialiste de la même nationalité (1820-1895), se rencontrent en 1844, ils constatent leur gémellité philosophique. Dès lors, ils organisent la philosophie communiste dont le célèbre Manifeste constitue le meilleur exposé. Rédigé pour la Ligue des communistes en 1847, il constitue à la fois un appel à la solidarité révolutionnaire du prolétariat international et une tentative d'explication marxiste de l'histoire. Marx et Engels ont pour dessein d'exposer une conception nouvelle du monde et de théoriser le rôle révolutionnaire dévolu dans l'histoire mondiale au prolétariat. Le Manifeste fut le premier écrit systématique de la doctrine socialiste moderne.
[...] C'est à la société communiste qu'il revient de prendre le relais Le parti communiste doit être le parti représentant les intérêts de la classe ouvrière car il est parmi les partis ouvriers celui qui a conscience du rôle historique et révolutionnaire du prolétariat. Ses objectifs sont de constituer les prolétaires en classe, de renverser la bourgeoisie et de conquérir le pouvoir politique. Le communisme a pour objectif principal l'abolition de la propriété privée bourgeoise, à la base des antagonismes de classe. Dans la société communiste, le travail n'est plus au service du capital, donc de la bourgeoisie, mais au service de l'homme. [...]
[...] Devant les besoins croissants de débouchés nouveaux, les capitalistes sont amenés à sortir de leurs frontières. Par l'exploitation du marché mondial, la bourgeoisie donne un caractère cosmopolite à la production et à la consommation de tous les pays. Cette pression exercée sur les système productifs nationaux tend à établir une norme productive spécifique. Une normalisation bourgeoise qui se répercute également dans la société. B. L'autodestruction programmée de la bourgeoisie C'est lors des crises de surproduction que le système capitaliste révèle ses contradictions. [...]
[...] Le Manifeste fut le premier écrit systématique de la doctrine socialiste moderne. I. L'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de luttes de classes A. Le capitalisme n'est qu'une étape de l'histoire des sociétés L'histoire a vu les modes de production se succédés. Les différentes époques historiques sont marquées par une organisation socialement hiérarchisée, basée sur les distinctions de classes, qu'il s'agisse de la Rome antique ou du Moyen Age. Dans cette optique, le capitalisme n'est qu'un stade particulier de ce mouvement. [...]
[...] L'ouvrier est prisonnier d'une classe bourgeoise propriétaire des moyens de production à laquelle il est soumis. Cette domination se traduit par une véritable aliénation des prolétaires. Le travail des prolétaires a perdu tout attrait avec le développement du machinisme et la division du travail. Le travailleur devient un simple accessoire de la machine. L'industrie moderne se résume à un entassement d'ouvriers dont la journée de travail est régie par une organisation quasi-militaire. Qui plus est, avec le développement industriel, les salaires diminuent ce qui entraîne une paupérisation de la classe ouvrière. [...]
[...] Au terme de ce mouvement, il n'y aura qu'une classe, le prolétariat et à la place de l'ancienne société bourgeoise, avec ses classes et ses antagonismes, surgira une association où le libre développement de chacun sera la condition du libre développement de tous. En conclusion, la classe ouvrière doit être unie pour mener son action révolutionnaire contre l'ordre social et politique existant. Cette union devra se faire dans tous les pays mais aussi entre les pays. Les classes dirigeantes sont prévenus : Les prolétaires n'ont rien à y perdre que leurs chaînes. [...]
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