La philosophie politique se divise en deux branches distinctes ; il existe une première philosophie où la vision métaphysique domine, et une autre où la vie des hommes est plus particulièrement mise en relief. Machiavel, Montesquieu et Tocqueville sont représentatifs de cette dernière philosophie, tandis que Kant appartiendrait au premier mouvement. Globalement, l'une cherche à comprendre la politique, l'autre dit comment elle devrait fonctionner. En France, il n'est pas question d'inclure de métaphysique dans la philosophie politique, à cause de l'évidente hétérogénéité de la population. Raymond Aron présente alors sa manière d'étudier la politique : il part des réalités pour remonter aux vrais problèmes de la vie en commun. Le point de départ de cette étude sera alors les idées politiques des IIIème et IVème Républiques, avec notamment les conceptions d'Alain et Maurras (...)
[...] Ainsi, le régime démocratique a nécessairement des ennemis. La corruption des démocraties La corruption de la démocratie, selon Aron, se fait par l'exagération du principe même de la compétition pacifique, mais aussi par l'exagération du décalage entre puissance sociale et pouvoir politique, et enfin lorsque la démocratie elle-même donne naissance à ses ennemis. Dans un système de partis identique à celui du système français, un chef a nécessairement l'esprit de compromis (coalition). Seulement, quels sont les domaines où le compromis risque d'être mortel ? [...]
[...] IV) De l'instabilité des démocraties : les causes de cette instabilité La démocratie est un régime qui, par son essence même, suppose une instabilité. Il sera possible, à partir de là, de montrer comment limiter celle-ci. Aron propose trois causes de l'instabilité démocratique : - Le premier facteur déterminant est apporté par l'idée de concurrence pacifique, qui malgré son nom apporte son lot de conflits entre les individus, laissant la place aux ambitions sans limites. Les ambitions, bien que nécessaires à une certaine forme d'activité de la vie de l'Etat, doivent aller dans le sens de l'utilité envers la communauté. [...]
[...] Ce retard des productions légères s'explique par le fait que le capitalisme n'était pas encore très développé dans les pays où le socialisme s'est installé. D'autre part, l'augmentation exceptionnelle de l'industrie lourde est une nécessité socialiste attachée à l'idée d'abondance. Le socialisme a fait de façon plus rapide ce qu'aurait fait le capitalisme, grâce à d'autres moyens. La collectivisation agricole a amélioré les conditions de vie des paysans, et a suivi la logique de l'industrialisation massive. Elle tient également de l'idéologie même, avec la négation de la propriété privée. [...]
[...] La réponse est, qu'en théorie, la question ne se posera même plus. XI) Démocratie et Révolution Après ces différentes analyses, on en arrive à dire que démocratie et révolution sont antithétiques. La démocratie, c'est la pluralité des partis, le vote, l'acceptation des idées de l'autre, des décisions révocables, la compétition pacifique. La révolution, c'est le refus des idées des autres, la rupture de l'égalité, la violence. Pourtant, il est tellement courant d'associer les deux idées de démocratie et révolution qu'il doit bien exister des valeurs réciproques. [...]
[...] Il y a donc contradiction de principes. Les principaux thèmes de la pensée marxiste qui en découlent : L'opposition entre le formel et le réel Les principes démocratiques doivent s'appliquer dans la vie économique L'essence des régimes se trouve dans ce qu'ils font des hommes Tout le problème de Marx est de réaliser l'homme pensé par Hegel. Selon Marx, la philosophie pense l'homme, le prolétariat est le seul à pouvoir réaliser l'idée d'humanité. Le deuxième thème repose sur le principe d'aliénation. [...]
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