Le Léviathan est un texte écrit par Hobbes en 1951, peu après que l'Angleterre ait coupé la tête de son roi (1649), dans un contexte très agité autant politiquement que du point de vue de la religion.
Au moment de la parution du Léviathan, Cromwell est à la tête de l'Angleterre, ce contexte est très prenant puisque les guerres civiles sont la preuve d'une extrême violence. Toutefois, il ne fait pas restreindre l'œuvre à son contexte : on voit donc bien la nécessité pour les hommes de sortir d'une violence démentielle qui les empêche de vivre humainement.
[...] On trouve l'inquiétude des temps à venir. C'est le basculement futuriste de la modernité, l'avenir est ouvert, infini mais inquiétant. Mais un moyen d'atténuer cette inquiétude est de considérer que les temps à venir seront meilleurs afin de le rendre souhaitable et désiré (mythe du progrès). C'est dans ce contexte que Hobbes situe la question d la rivalité, de la compétition ( richesse, honneur, commandement) qui conduit à l'hostilité et à la guerre entre les uns et les autres. Chapitre 13 : De la condition naturelle des hommes en ce qui concerne leur félicité et leur misère Dans l'état de nature, Hobbes caractérise les individus par toutes une série de penchants, d'inclinations. [...]
[...] De fait, les hommes y vivent dans une insécurité constante, c'est « une guerre de chacun contre chacun ». La guerre ne se caractérise pas par l'effectivité des combats, c'est un espace de temps où la volonté de s'affronter est assurée, c'est la non-paix. Selon Hobbes, on doit tenir compte de la notion de durée dans la guerre : guerre tant qu'il n'y a pas assurance du contraire. On peut ne pas s'affronter à tout instant, il y a guerre aussi longtemps qu'il n'y a pas la paix. [...]
[...] Cinquième loi de la nature : la complaisance. La sixième loi de la nature : le pardon. La septième loi de la nature : la vengeance, dans les vengeances on ne considère pas la grandeur du mal passé, mais la grandeur du bien qui va suivre. Il faut savoir quel est le lien qui peut sortir de cet acte. La huitième loi : les outrages La neuvième loi de la nature : que chacun reconnaît autrui comme étant son égal par nature. [...]
[...] Hobbes caractérise la condition humaine à l'état de nature par une forme d'inquiétude. On trouve une forme d'insatiété, d'insatisfaction liée à l'illimitation du désir. Au départ, c'est à dire non pas un départ historique mais un départ logique (Hobbes ne nous propose pas une description historique, réaliste de l'homme à l'état de nature mais propose une hypothèse afin de nourrir sa réflexion, il adopte une certaine manière de penser), l'homme est caractérisé par un désir illimité, les hommes veulent acquérir au présent mais aussi dans l'avenir. [...]
[...] Puis il dit que dans cet état de nature dans laquelle les hommes courent de désir en désir pour acquérir de plus en plus de pouvoir et dans laquelle ils doivent être pensés comme égaux, ils ne retirent pas d'agrément mais au contraire un grand déplaisir à la vie en compagnie. Cela annonce le fait que selon Hobbes, l'Homme n'est plus pensé comme un animal naturellement politique car les passions naturelles des hommes font obstacle, selon lui, à l'institution de la société. Il estime que la conception des anciens est fausse et il affirme même le contraire. [...]
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