Stratégie militaire, Clausewitz, pensée, opération, résultat, guerre d'anéantissement, destruction politique, guerre d'acquisition, négociation, absence de règles absolues
Le général étudie les composantes du phénomène de la guerre, en étudiant la psychologie.
Cet ouvrage fait de l'art militaire une théorie utilisée pour dominer en politique et montre que friction et hasard jouent un rôle important pour différencier guerre réelle et théorique.
Seul le livre I est fini : il expose l'essence, la finalité du conflit ; la primauté du domaine politique ; le rapport entre les moyens et la fin ; les facteurs moraux ; et la friction.
Un concept important, la « décision » : l'acte de décider, aussi d'accomplir une opération ; rapprochement entre la pensée, l'opération et le résultat.
Il réfléchit sur les rapports entre les notions abstraites et l'expérience concrète de la guerre :
- guerre d'anéantissement (destruction politique) différente de guerre d'acquisition (négociation)
- tactique (forces militaires du combat) différente de stratégie (usage du combat pour fin de guerre)
[...] CLAUSEWITZ De la Guerre Traité de stratégie militaire,1832. Contexte Le général étudie les composantes du phénomène de la guerre, en étudiant la psychologie. Cet ouvrage fait de l'art militaire une théorie utilisée pour dominer en politique ; et montre que friction et hasard jouent un rôle important pour différencier guerre réelle et théorique. Seul le livre I est fini : il expose l'essence, la finalité du conflit ; la primauté du domaine politique ; le rapport entre les moyens et la fin ; les facteurs moraux ; et la friction. [...]
[...] De plus, les intentions politiques peuvent changer au fil des résultats concrets ou prévus des opérations. Alors, on peut jouer sur les probabilités de succès par des actes intenses sur l'adversaire (forces armées, provinces ou actes politiques) ; ou sur la dépense d'énergie (forces) de l'adversaire (destruction armée, conquêtes de provinces, ravages et invasion, usage du physique et moral). La fin la plus modeste/économique est la résistance pure (acte unique, destruction jusqu'à l'abandon, nature négative) : davantage de sécurité, efficacité perdue récupérée dans le temps, technique où le plus faible contrebalance la force ennemi en l'usant. [...]
[...] La modération de la violence vient des États (lois, morale, civilité), elle n'est pas naturelle. Première interaction (extrême) : il n'y a pas de limites dans la violence de la guerre pour atteindre sa fin (faibles passions issues de l'importance et durée des intérêts des belligérants). Deuxième interaction (extrême) : les deux parties sont mobiles et veulent mettre durablement l'ennemi dans une position défavorable (vraie ou imagée). Troisième interaction (extrême) : en dosant l'ampleur des moyens et la vigueur de la force de volonté adversaire (motifs), il faut pousser ses efforts plus hauts que l'adversaire et vice versa. [...]
[...] Les qualité du guerrier sont : - le courage (face au danger, par indifférence selon un état et issu d'autres motifs, selon un sentiment ; face aux responsabilités) - les forces du corps et de l'âme (par indifférence aux souffrances et à l'effort) - la puissance intellectuelle (pour discerner la vérité des erreurs de jugements) L'ensemble constitue le ''coup d'œil'' et la ''résolution'', c'est à dire la décision rapide et précise (vérité vite obtenue par l'esprit) et le courage d'esprit (acte d'esprit face au danger moral, se fiant sans hésitation ou souffrance à l'intellect). Ceci forme la présence d'esprit (capacité à vaincre l'imprévu avec justesse et promptitude ; ce qui provient de l'esprit et du tempérament). La guerre évolue dans le danger, l'effort physique, l'incertitude et le hasard. Ceci nécessite une force de l'âme et de l'esprit (pour la sureté et le succès), c'est à dire une force de volonté (selon les circonstances; issue de l'énergie), à cause de l'activité ennemie touchant l'Homme directement (selon le grade) et indirectement (par les actes environnants). [...]
[...] La fermeté (résistance de la volonté à une frappe) diverge de la persévérance (entendement dans la durée). La force d'âme est le désir d'obéir à la raison (contre les passions) grâce à la maitrise de soi (équilibre des forces, dignité). Elle existe sous différentes formes chez les Hommes. La force de caractère est la fermeté à conserver des convictions (face à l'instabilité des jugements souvent modifiés, notamment à la guerre, par les divergences de vues) et l'enracinement ou la constance des opinions. [...]
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