Carl von Clausewitz (1780-1831) , théorise l'acte militaire pris comme un instrument parmi d'autres de la politique. Clausewitz a passé la majeure partie de sa vie militaire à combattre les Français sous la révolution et l'Empire , et c'est après la chute de Napoléon qu'il se consacre à “Vom Kriege” , “De la guerre”. Il dirigera à Berlin l'école de guerre. Il meurt du choléra et laissera le traité inachevé. Son épouse le fera néanmoins publier à partir de 1832.
L'ouvrage se présente sous forme de livres successifs (huit dont les derniers sont inachevés) qui adoptent pour chacun les mêmes thèmes, mais s'exerçant, au fil de la progression à porter un regard de plus en plus détaillé sur ces thèmes. Le résumé que je vous propose regroupe l'essentiel de la substance sur chacun des thèmes , par regroupement des informations disséminées pour un même thème au travers des différents livres (ou chapitres).
[...] De la Guerre, Clausewitz Carl Von Clausewitz (1780-1831) , théorise l'acte militaire pris comme un instrument parmi d'autres de la politique. Clausewitz a passé la majeure partie de sa vie militaire à combattre les Français sous la révolution et l'Empire , et c'est après la chute de Napoléon qu'il se consacre à Kriege” , la guerre”. Il dirigera à Berlin l'école de guerre. Il meurt du choléra et laissera le traité inachevé. Son épouse le fera néanmoins publier à partir de 1832. [...]
[...] - L'attaque sur plusieurs flancs simultanément. - L'appui du théâtre de guerre (château fort , murailles, etc.) - L'appui du peuple dont il faut attiser l'hostilité au regard des fins politiques de la guerre. - L'exploitation des forces morales en tout moment et tout lieu. Le génie martial Clausewitz définit le génie comme une “puissance intellectuelle exceptionnellement développée dans l'exercice d'une activité déterminée. La convergence des forces morales constituera l'essence du génie martial , union harmonieuse des forces. Le comportement des forces face au danger est classifié en deux types 1. [...]
[...] Le résultat de la guerre ne pourra donc jamais être absolu. Chaque partie va émettre des probabilités pour déduire l'action de l'adversaire et conduire sa stratégie. Le principe d'hostilité, qui a poussé les deux parties à s'armer pour combattre , ne prend fin que par la conclusion formelle de la paix. Pour Clausewitz , les fins politiques , mobile initial de la guerre seront déterminantes pour l'arrêt des hostilités Si , au regard des fins politiques émises initialement , l'état de la guerre satisfait le dominant ou fait prendre conscience au dominé qu'il a atteint ses propres limites , les hostiltés cesseront par une décision unilatérale d'une des parties. [...]
[...] Le renseignement est la connaissance que l'on a de l'ennemi . Les renseignements sont souvent contradictoires en temps de guerre . Il est important de former des généraux et soldats dont on cultive les discernements. La supériorité numérique est pour Clausewitz un avantage considérable dans la guerre pourvu que , bien entendu , la coordination des forces armées et l'aguerrissement aient été convenablement menés. La guerre est alternance d'engagements courts de combat et de plages d'attente Lorsqu'intervient la suspension de la guerre , c'est-à-dire que l'un des deux camps ne veut pas engager quelque action , il se produit un répit et par conséquent un équilibre. [...]
[...] Des âmes dont on a forgé la résistance morale à l'épreuve , et capables de garder leur équilibre dans les élans les plus puissants.” 2. -Face au danger , les forces peuvent développer des actions positives issues de l'ambition , du patriotisme , de la témérité, etc. Clausewitz note dans ce type de comportement face au danger un plus grand risque . Certes par ce motif d'agir on peut escompter plus d'énergie , plus de vigueur dans l'engagement mais le caractère de moindre réflexion , de moindre rigueur lui apparaît comme un facteur de risque. [...]
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