Max Weber, sociologie, sciences sociales, Le Savant et le politique, éthique de responsabilité, éthique de conviction, désenchantement du monde, profession, fiche de lecture
Fiche de lecture sur "Le Savant et le politique" de Max Weber (recueil de deux conférences de sciences sociales : "Le Métier et la vocation de savant", "Le Métier et la vocation d'homme politique").
Fiche structurée révélant l'argumentation et les idées de Max Weber, illustrées par des exemples tirés du livre.
[...] Le système du caucus : création de bureaux locaux et centralisation du pouvoir, en grande partie en la personne du leader. Conséquence de ce système : les parlementaires anglais sont généralement réduits à la condition de bêtes à voter, parfaitement disciplinées. Les chefs sont choisis pour la puissance de leur parole démagogique mais doivent tout de même montrer qu'ils sont plus que de vulgaires démagogues. En Amérique : régime plébiscitaire. Le chef de l'exécutif, en même temps le maître de la distribution des emplois, était un président élu par un plébiscite. Par séparation des pouvoirs, il était indépendant du Parlement. [...]
[...] La vocation de savant nécessite les qualifications de savant et celles de professeur. Ces deux aspects ne coïncident absolument pas et ne sont pas facilement évaluables. Conditions intérieures du métier de savant La vocation scientifique est déterminée par la spécialisation qui est la condition d'une œuvre importante et définitive. Le résultat est le fruit de la passion, du travail acharné et de l'inspiration tout ensemble car la passion et le travail provoquent l'inspiration. Cette inspiration ne joue pas dans les sciences un rôle plus important que pour un commerçant mais elle ne joue pas non plus un rôle moins important que dans l'art. [...]
[...] Thème de l'ouvrage : éthique et finalité de l'activité de savant et d'homme politique. III. Thèse de l'ouvrage : Pour le savant comme pour le politique, le métier est une vocation à entendre comme une passion, et le dévouement à la cause s'impose comme une nécessité absolue; tous deux doivent faire face à un problème majeur : le savant avec le progrès infini de la science le politique avec les incertitudes de ses conséquences Le savant agit selon l'éthique de la responsabilité alors que l'homme politique agit selon l'éthique de conviction IV. [...]
[...] Le professeur doit exposer les faits de manière exhaustive, de manière à ce que l'étudiant se forge sa propre opinion. Il existe des faits désagréables. Tout professeur se faisant un devoir de les exposer accomplit une œuvre morale Au travers de la métaphore de dieux, Max Weber montre qu'il existe différentes opinions qui relèvent du jugement de valeur et qui ne sont absolument pas justifiables scientifiquement. La jeunesse commet souvent l'erreur de chercher dans son professeur un chef. L'étudiant américain considère son professeur comme un marchand de connaissances. Les qualités de chef ne sont pas requises pour être professeur. [...]
[...] Les partis politiques sont formés d'un groupement de notables. La politique ne constituait en général qu'une deuxième profession, mais le nombre de personnes s'y intéressant était considérable. Les hommes politiques agissent par intérêt ; ils assurent leur réélection. A cette domination des notables et des parlementaires s'opposent la structure et l'organisation modernes des partis. Des entrepreneurs prennent en main l'entreprise politique. Ce sont les militants qui sont au cœur des partis. Cette nouvelle machine signifie l'entrée en jeu de la démocratie plébiscitaire. [...]
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