État minimal ou État paternaliste, Karl POPPER, question politique, liberté et obéissance à la loi, gouvernement
Les Grecs, à l'époque d'Athènes, ont distingué plusieurs formes de gouvernements. Les noms utilisés pour définir ses différents types de gouvernement varient selon deux critères : le nombre de personnes pouvoir, et s'ils sont considérés comme bons ou mauvais. Il y a cinq possibilités de gouvernements.
[...] Ainsi les individus abandonnent leur liberté naturelle, mais ils gagnent la liberté civile = égalité de tous devant la loi. Le principe de l'État Minimal défendu par J S Mill le principe fondamental, c'est la liberté. Le rôle de l'État, c'est de préserver la liberté. Pour J.S. Mill dans un État minimal, les individus et l'État doivent s'engager à respecter la liberté d'autrui, et donc n'ont pas le droit d'empiéter sur la liberté de quelqu'un sauf si cet individu s'avère dangereux pour eux. [...]
[...] Par mauvais l'homme vicieux, celui qui au contraire s'est laissé emporter par la partie désirante de son âme (epithumia), et ne se préoccupe plus que de ses passions. Critique de K Popper : Faire la distinction entre bons et mauvais gouvernants pose un problème : toute l'histoire montre qu'à chaque fois qu'un homme ou un groupe d'hommes a prétendu posséder la vérité, les conséquences ont été catastrophiques pour l'humanité. (Popper prend deux grands exemples : le communisme soviétique avec Lénine, et le nazisme avec Hitler). Donc Karl P. [...]
[...] Rappel : c'est pour cela que l'État détient le monopole de la violence physique légitime Il est donc essentiel que tout État soit basé sur une constitution dont les lois à la fois garantissent les droits des citoyens (préambule de la constitution) et affirment la souveraineté et donc l'autorité de l'État. Le Léviathan de Thomas Hobbes : l'obéissance doit l'emporter sur la liberté Thomas Hobbes, pense que l'État doit réguler les hommes, car l'homme a besoin d'un maître. Livré à lui-même, il commettrait des crimes. Le rôle de l'État est donc de réduire sa volonté à une seule volonté. Les individus doivent abandonner leur souveraineté individuelle (ou liberté naturelle) à l'État. [...]
[...] La question n'est donc pas de savoir si les choix d'un individu sont bons ou mauvais, s'ils sont sages, juste . mais respectent-ils la liberté d'autrui ? La société est responsable d'autrui, mais l'individu lui, est souverain (à condition d'être un être humain majeur). Le principe Kantien veut que chacun ait le droit de vivre comme il le souhaite en faisant les choix qu'il désire tant qu'il ne nuit pas à la liberté d'autrui. Donc toute démarche paternaliste est exclue. [...]
[...] Autrement dit, la question morale doit être placée au cœur de la question politique. Elle consiste précisément à se demander : est-ce que l'action du gouvernement en place est juste ou injuste ? ESSENTIEL : on ne doit pas accepter l'idée qu'un homme, quel qu'il soit, puisse déterminer à l'avance qui est BON ou qui est MAUVAIS. Au contraire, tous les individus majeurs doivent pouvoir juger de l'action gouvernementale pendant qu'elle est en train de se dérouler, et d'évaluer son degré de justice ou d'injustice. [...]
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