Présentation de De l'esprit des Lois: Charles-Louis de Secondat, dit Montesquieu (1689 – 1755), est un homme politique, un penseur, un philosophe, un écrivain français appartenant aux mouvements des lumières. Son œuvre majeur, De l'Esprit des Lois se compose de trente et un livre divisé en six sections. Son œuvre en tant que tel eut un véritable impact. En effet, la constitution française de 1791 utilisa de nombreux pans de cette œuvre. De plus, les rédacteurs de la constitution américaine se sont largement inspirés de cet ouvrage.
Dans la première partie de son œuvre, Montesquieu présente les différents systèmes de gouvernement, ainsi que les lois politiques. Les gouvernements républicain (démocratique ou aristocratique), monarchique et despotique repose sur des valeurs spécifiques qui les déterminent. Celles-ci sont respectivement la vertu (ou la modération), la crainte et l'honneur
[...] Le peuple a besoin d'être conduit par un conseil ou sénat élu de façon directe (Athènes) ou indirecte (Rome). Pour Montesquieu, la connaissance des capacités d'un homme est plus grande sur la place publique que dans le palais d'un souverain. Le peuple est donc à même d'élire des magistrats mais pas de diriger seul. Le peuple, s'il a les capacités pour élire ses représentants, pour se faire rendre compte de la situation, il n'est pas apte à être élu ou à gérer lui-même. [...]
[...] La démocratie est un régime instable, en perpétuel mouvement, il est difficile de la maintenir. Chapitre V : De l'aristocratie : Les premières formes de société reposaient sur un système aristocratique. Rousseau distingue trois formes d'aristocratie : élective, héréditaire et naturelle. L'aristocratie naturelle n'est possible que pour des peuples simples l'aristocratie élective est la meilleure selon Rousseau, l'aristocratie héréditaire, la pire. C'est un système efficace selon l'auteur car ce sont des sages élus qui gouvernent, si ceux-ci recherchent l'intérêt de la nation avant tout. [...]
[...] Ainsi, dans une monarchie, pour Montesquieu, les princes ne sont pas rarement vertueux contrairement au peuple. Il justifie sa pensée en utilisant la perspective historique, en citant la cour du monarque et le caractère des courtisans (ce qui est très contestable). Le Chapitre VI pose l'honneur comme le remplaçant de la vertu dans ce type de régime. Chapitre VII : Du principe de la monarchie Chapitre VIII : Que l'honneur n'est point le principe des Etats despotiques : L'honneur suppose l'ambition, bénéfique dans une monarchie, mais destructeur dans une république. [...]
[...] Chapitre X : De l'abus du Gouvernement, et de sa pente à dégénérer : Il y a deux façons pour qu'un gouvernement dégénère : quand il se resserre, ou quand l'Etat se dissouts Le gouvernement se resserre : quand il passe du grand nombre au petit ou plus précisément, quand il passe de la démocratie à l'aristocratie, et/ou à la monarchie. Dans le cas inverse, on dit qu'il se relâche, mais pour Rousseau, c'est impossible. Un gouvernement ne cède que quand les ressorts sont trop affaiblis. [...]
[...] Un trop grand nombre de magistrats rend difficile le consensus et ralentit les affaires. Ainsi, plus l'Etat croit, plus le gouvernement doit resserrer son pouvoir. Chapitre III : Division des gouvernements : Rousseau distingue les trois formes de gouvernement : la démocratie il y ait plus de citoyens magistrats que de citoyens simples particuliers ; l'aristocratie il y ait plus de simple citoyens que de magistrats ; la monarchie (concentration de tous les pouvoirs du gouvernement dans les mains d'un seul). [...]
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