Démocratie et Totalitarisme, Partis multiples et parti monopolistique, La variable principale, Raymond Aron, 1965
Raymond Aron (1905-1983) est un sociologue, philosophe, politologue français qui, contrairement au milieu intellectuel de gauche de l'époque, va promouvoir le libéralisme. En effet, il a été marqué par la Seconde Guerre mondiale, et attache de l'importance à dénoncer les régimes totalitaires. À l'instar de Hannah Arendt, il exprime un anticommunisme et un antimarxisme (il a d'ailleurs permis la diffusion des pensées de celle-ci en France). Il a énormément contribué au développement de la sociologie et de la science politique, notamment en commentant Marx, Clausewitz ou encore Sartre, mais aussi Durkheim et Weber (Les étapes de la pensée sociologique, 1967).
[...] Cette opposition est peut être visualisée géographiquement : il opère une distinction entre les différentes sociétés industrielles qui se sont développées de part et d'autre du Rideau de Fer, en les comparant aux niveaux économique et social. Les deux types de régimes qu'il dégage sont le régime pluraliste et le régime monopolistique. Dans le premier régime coexistent différents candidats au pouvoir qui se le dispute dans un cadre régi par la loi. Il y a donc une pluralité de partis qui se disputent pacifiquement le pouvoir, et ce de façon légale. [...]
[...] Démocratie et Totalitarisme, Partis multiples et parti monopolistique et La variable principale - Raymond Aron (1965) Note de lecture : Aron R (1965) IV Partis multiples et parti monopolistique V La variable principale Démocratie et Totalitarisme. Raymond Aron (1905-1983) est un sociologue, philosophe, politologue français qui, contrairement au milieu intellectuel de gauche de l'époque, va promouvoir le libéralisme. En effet, il a été marqué par la Seconde Guerre mondiale, et attache de l'importance à dénoncer les régimes totalitaires. À l'instar de Hannah Arendt, il exprime un anticommunisme et un antimarxisme (il a d'ailleurs permis la diffusion des pensées de celle- ci en France). [...]
[...] Il s'agit alors là de la formule de légitimité propre à chaque régime (pp. 89). À partir de ces deux types idéaux de régimes politiques, l'auteur parvient dégager une classification des régimes politiques des sociétés modernes industrialisées. Si l'étude de Raymond Aron porte, s'agissant du totalitarisme, sur le régime communiste de l'URSS, elle n'en reste pas moins d'actualité. En effet, quand l'auteur décrit les sociétés modernes industrialisées, il ne prouve en rien qu'un seul idéal peut les composer. Et si cette observation est établie en 1958, elle peut être appliquée à la République Populaire de Chine, qui bien que fortement industrialisée est cependant dotée d'un régime communiste. [...]
[...] Dans le second régime, le pouvoir est aux mains d'un seul et unique parti, il n'y a pas de concurrence, c'est-à-dire qu'on observe un monopole, accordé à un parti, de l'activité légitime (pp. 80). C'est la caractéristique des régimes totalitaires. L'auteur décide de prendre pour exemple le régime soviétique afin d'illustrer les différentes justifications à un tel régime. D'abord, il évoque la volonté de la représentation authentique : le parti communiste dans ce but précis préfère ne pas avoir de concurrence afin qu'une volonté générale se dégage. [...]
[...] 83). Il précise néanmoins qu'il y a plusieurs degrés de totalitarisme, ce degré serait mesuré par le caractère plus ou moins englobant de l'idéologie et le caractère plus ou moins parfait de la confusion entre l'État et la société. (pp. 94.) L'auteur parvient à opposer ces deux régimes grâce à une variable, la variable principale Selon lui, il s'agit du mode d'organisation des partis. En effet, on a d'un côté l'unité du parti, et de l'autre, la pluralité des partis. [...]
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