"De la démocratie en Amérique", Alexis de Tocqueville - partie IV, critique du système américain

Résumé du document

Né à Paris en 1805 Alexis de Tocqueville est issu d'une ancienne noblesse Normande. Très vite il hait l'égalitarisme qui le frappe notamment lors de son voyage aux USA, un voyage à l'origine pour étudier et écrire institutions et organisation sociale du pays. Une enquête minutieuse sera d'ailleurs menée à travers son ouvrage "De la démocratie en Amérique". Il va alors en effet analyser discuter le fonctionnement social-révolutionnaire Américain qui consiste à garantir l'égalité de la société. Les hommes ne deviennent alors plus égaux, mais "naissent égaux"…

Toutefois il va chercher à démontrer que cette société, quoique "révolutionnaire", par l'intermédiaire du système démocratique notamment n'est pas sans imperfection. Dès lors, on pourra se demander en quoi justement au regard de son étude le système américain peut susciter des craintes.

Extraits

[...] L'État rappelons le, seul représentant visible et permanent des intérêts collectifs. Il assure en effet stabilité et bon fonctionnement du régime évitant alors toute anarchie. Nous sommes dès lors toujours dans l'idée d'un processus permettant l'égalisation des conditions de chacun. Toutefois ce besoin incommensurable d'égalisation des conditions notamment garanti et permis par la démocratie et plus précisément le ciment du pouvoir central n'est pas sans faire peser sur la société nombre de dangers II) qui n'est pas sans conséquence sur le bien-être individuel Le processus d'égalisation des conditions qui touche la société Américaine dès le 18eme siècle apparaît en effet aller à l'encontre du bien-être individuel de la société. [...]

[...] Or une société qui recherche l'égalité est d'abord une société où ses hommes sont indépendants les uns des autres. Chacun équivalant à chacun, tous suivent alors leur propre volonté. Ils souhaitent ainsi des institutions libres, un gouvernement qu'ils puissent contrôler eux même. Or le seul système qui entend respecter la voix des citoyens est la démocratie. Toutefois l'amour de l'égalité et de l'indépendance se voit pour certains potentiellement menacé en démocratie. En effet il s'avère que la démocratie constitue le ciment de cette société qui veut faire de l'égalité une norme. [...]

[...] Cela est sensiblement notable par la recherche paradoxale d'un pouvoir central croissant ou encore du déséquilibre entre égalité et liberté qui semble globalement s'exprimer dans cette société. la recherche paradoxale d'un pouvoir central croissant On l'a déjà souligné la société Américaine éprouve un besoin de concentrer le pouvoir aux mains de l'état étant garant de la stabilité, de l'égalité du système évitant alors par la même toute forme d'anarchie. D'où par conséquent le fait que la société, notamment caractérisée par une crainte permanente de perte de propriété ou par son besoin croissant du bien-être, va pousser ses individus à donner encore plus au pouvoir central. [...]

[...] "De la démocratie en Amérique", Alexis de Tocqueville - partie IV, critique du système américain De la démocratie en Amérique d'Alexis de Tocqueville, extraits de la quatrième partie, Tome II Né à Paris en 1805 Alexis de Tocqueville est issu d'une ancienne noblesse Normande. Très vite il hait l'égalitarisme qui le frappe notamment lors de son voyage aux USA, un voyage à l'origine pour étudier et écrire institutions et organisation sociale du pays. Une enquête minutieuse sera d'ailleurs menée à travers son ouvrage De la démocratie en Amérique Il va alors en effet analyser discuter le fonctionnement social-révolutionnaire Américain qui consiste à garantir l'égalité de la société. [...]

[...] Un mal être constant et indubitable les caractérise dès lors. Un déséquilibre entre égalité et liberté Tocqueville parle de haine des privilèges qui pousse à la concentration de tous les droits dans les mains seules de l'État. En effet les individus ne supportent pas la supériorité d'un autre. Toujours dans l'optique de faire de l'égalité une norme dans la société en concentrant un maximum de pouvoir à l'Etat central l'individu en vient alors à privilégier l'égalité à sa propre liberté. [...]