Du Contrat social, Jean-Jacques Rousseau, fiche de lecture, résumé, état de nature, état civil, gouvernement, homme, lois politiques, pacte social
La nature de l'homme est de veiller à sa propre conservation, les hommes ne s'associent pas par nature, mais par convention. La prise de pouvoir par la force n'apporte aucune légitimité ; seule celle par convention est légitime. La convention n'est pas légitime si une seule des parties en tire un bénéfice et si l'autre est esclave. Dans ce cas-là il n'y à qu'un esclave et un maître, non un peuple et son chef. Pour que le chef soit légitime, le peuple doit s'y soumettre à l'unanimité. Les hommes s'unissent lorsqu'ils ne peuvent plus assurer seuls leur conservation.
[...] Les lois sont les conditions de l'association ; le peuple en est l'auteur. Le Législateur : comme le peuple peut se tromper, un législateur est nécessaire pour énoncer les lois. Il faudrait quelqu'un de tout à fait neutre et omniscient, puisque c'est lui qui construit la République. Il doit alors changer la nature humaine. Séparation de l'exécutif qui commande aux hommes et du législatif qui commande aux lois. Cette deuxième fonction est supérieure, le législateur tire ses instructions de Dieu. [...]
[...] Du droit de vie et de mort : le pacte social a pour objectif d'assurer la survie des particuliers. Parce qu'il doit sa vie à l'État, le citoyen doi accepter de mourir si l'État le lui demande. Si un individu, viole pacte, il n'est plus considéré comme citoyen ; l'État n'a plus pour devoir d'assurer sa survie et peut le condamner. Le droit de grâce n'appartient qu'au Souverain car il est au-dessus du juge et de la loi. La loi : permet au corps politique d'agir et d'exprimer sa volonté. [...]
[...] Le pacte social a pour conséquence l'aliénation totale de chaque associé ; l'individu s'abandonne au profit du corps moral et collectif, il devient une personne publique. Un individu a le droit de rompre le pacte si l'une des clauses de celui-ci n'est pas respectée. L'association créée est appelée République, composée d'un corps politique appelé État ou Souverain ou Puissance et d'individus qui prennent le nom de peuple et qui sont à la fois citoyens et sujets. Il s'agit d'un engagement réciproque ; les individus du pacte ne font plus qu'un. [...]
[...] Si un Dieu par sté politique, alors autant de dieux que de peuples polythéisme. Chaque religion est rattachée à un État conquêtes romaines = unification de la religion entre les différents peuples Jésus, christianisme. Pb du chrisitanisme : concurrence entre le chef politique et le chef religieux ; culte devenu indép du Souverain sortes de religion : -religion de l'homme, relation directe avec Dieu, droit divin naturel Christianisme, unit les indivs. Mais n'aide pas les lois à se renforcer, détache les citoyens de l'État. [...]
[...] Si État bien formé, les affaires publiques l'emportent sur les affaires privées car bonheur commun. Pour que l'État perdure les citoyens doivent se soucier du secteur public =>création des députés. La volonté générale, et donc la Souveraineté, ne peut être représentée le députés sont des commissaires, mais pas des représentants. Il doit y avoir des représetnants non pas pur le pvr lég mais pour le pvr éxécutif. Réprésentants le peuple est esclave de ces représentants (cf exclavage antiquité) L'inst° du gouvt n'est pas un contrat, car ce serait violer le contrat d'association. [...]
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