Aristote, philosophe grec, naquit à Stagire en Macédoine (384 av. JC), et mourut à Chalcis, en Eubée (322 av. JC). Assoiffé de connaissances, il part jeune pour Athènes, où il suit les cours d'Isocrate. Déçu, il entre à l'Académie de Platon à l'âge de 18 ans. Remarqué pour son intelligence, il lui sera même permis d'enseigner. Il s'intéressa à la vie politique athénienne, mais ne put y participer du fait de son statut de métèque. A la mort de Platon (348 av. JC), il quitte Athènes pour Assos, en Eolide, où il mène ses études de botanique sous la protection du roi Hermias, un ancien condisciple. A la mort de celui-ci, il retourne en Macédoine où il devient le précepteur d'Alexandre le Grand, fils de Philippe de Macédoine, avalisant peut-être ainsi l'idée de Platon selon laquelle « puisque les philosophes ne peuvent devenir rois, il convient que les rois deviennent philosophes » (Lettre VII). De retour à Athènes, il est déçu par Xénocrate, successeur de Platon à l'Académie. Il fonde alors le Lycée, en 335 av. JC. Menacé par le parti anti macédonien, il fuit Athènes pour Chalcis, où il finira ses jours. Par testament, il lègue le Lycée à Théophraste. L'année de sa mort, le royaume macédonien s'empare d'Athènes. Ses principales œuvres sont l'Organon, la Physique, De l'Ame, les Petits traités d'histoire naturelle, la Métaphysique, l'Ethique à Nicomaque, la Politique, la Rhétorique, et la Poétique.
[...] Aristote va donc d'attacher à dénoncer les faiblesses de cette constitution mixte. Dans le présent texte, il s'attaque plus précisément à l'institution de la Gérousia, le Conseil des Anciens, les sages dirigeant les affaires importantes de la cité. Il en critique le principe électif et le mode de désignation. Ce texte traduit donc le point de vue de l'auteur sur des dispositions techniques propres au régime spartiate. La question posée par Aristote est la suivante : les Gérontes sont-ils réellement compétents à la direction des affaires importantes de la cité ? [...]
[...] Il fonde alors le Lycée, en 335 av. J.-C . Menacé par le parti anti-macédonien, il fuit Athènes pour Chalcis, où il finira ses jours. Par testament, il lègue le Lycée à Théophraste. L'année de sa mort, le royaume macédonien s'empare d'Athènes. Ses principales œuvres sont l'Organon, la Physique, De l'Ame, les Petits traités d'histoire naturelle, la Métaphysique, l'Éthique à Nicomaque, la Politique, la Rhétorique, et la Poétique. Il discute les thèses philosophiques de son maître Platon puis développe les siennes. [...]
[...] - La désignation doit avoir pour fondement une caractéristique liée à l'exercice du pouvoir politique : sagesse, clairvoyance, prudence, compétence, mérite . Mais en aucun cas l'ambition, vertu poussant à l'action dangereuse. Or on ne peut ainsi risquer le sort de la cité. Conclusion Supériorité de la constitution athénienne, en ce que les élections y sont impartiales, et que les détenteurs du pouvoir sont sans cesse soumis à un contrôle du peuple ( limite grandement les dérives possibles. Autre possibilité La constitution de Sparte réalise-t-elle la cité idéale ? [...]
[...] Aristote, Politique, II 1270b 25-28 Aristote, philosophe grec, naquit à Stagire en Macédoine (384 av. J.- et mourut à Chalcis, en Eubée (322 av. J.-C.). Assoiffé de connaissances, il part jeune pour Athènes, où il suit les cours d'Isocrate. Déçu, il entre à l'Académie de Platon à l'âge de 18 ans. Remarqué pour son intelligence, il lui sera même permis d'enseigner. Il s'intéressa à la vie politique athénienne, mais ne put y participer du fait de son statut de métèque. [...]
[...] Son œuvre comporte très peu de détails biographiques. De même, il n'existe guère de témoignages contemporains qui nous soient parvenus. Ses doxographes lui sont postérieurs de quelques siècles (Denys d'Halicarnasse, Diogène Laërce . Sa biographie n'est donc connue que dans les grandes lignes. Son époque est marquée par le renouveau de l'empire macédonien et le déclin de l'influence de la démocratie athénienne. Aristote est contemporain du régime spartiate, dont il traite abondamment dans la Politique, œuvre dont est issu le présent texte. [...]
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