Le Prince résumé, Nicolas Machiavel 1532, Agathocle le Sicilien, affaires humaines, princes d'Italie, conspiration malhonnêteté, loyauté, caractéristiques d'un prince
On peut d'abord s'intéresser au chapitre 8 : De ceux qui sont devenus princes par scélératesse. On peut accéder au rang de prince par une voie scélérate et mauvaise ou bien par la faveur des citoyens. Agathocle le Sicilien était fils de potier. Il mena une vie scélérate et accéda par la violence au poste d'Empereur, en réunissant tous les sénateurs et les assassinant. Certes, ce n'est pas de la valeur. Mais par la suite, il vainquit les Carthaginois.
[...] Idéalement il faudrait avoir toutes les qualités reconnues comme bonnes, mais comme c'est impossible, d'autant plus que selon les circonstances il peut falloir avoir des qualités antagonistes (ex : circonspect et fougueux), il doit fuir leur réputation. De toutes façons, ce qui e prime abord apparait qualité ne l'est pas nécessairement. Exemple (ch.16) : qualité de ladre avec le temps, nécessaire procéder à toujours plus de libéralité si bien qu'à la fin, il faut augmenter les impôts. Il finit par avoir la réputation d'avare. Ainsi Jules II est libéral pour accéder au pouvoir, mais abandonne cette qualité une fois en poste. [...]
[...] De même, un seigneur prudent ne doit pas tenir promesse quand cela tourne à son désavantage et que disparaissent les raisons qui lui avaient fait promettre. Ce raisonnement car « comme les hommes sont méchants, ils ne tiendraient pas la promesse qu'ils t'ont donnée. ». Il n'est pas difficile de donner des prétextes ; le prince trouvera toujours des gens pour le croire. Le prince doit avant tout s'adapter aux circonstances. « il faut qu'il ait l'esprit disposé à tourner dans le sens des vents de la fortune. [...]
[...] « En faisant quelques exemples, il sera plus clément que ceux qui, abusant de la clémence, laisse se développer le désordre. » [Confusion commune entre la virtú et la bonté] De plus, le prince nouveau acquiert nécessairement la réputation de cruel, parce qu'il doit surmonter les périls. Le prince doit être circonspect dans ses convictions comme dans ses décisions, ne pas s'effrayer lui-même. Vaut-il mieux dès lors être aimé ou craint ? L'idéal, c'est les deux. Sinon la crainte vaut mieux, car les hommes sont lâches et cupides. [...]
[...] Jules II qui agissaient avec fougue a pu l'utiliser pour prendre ses ennemis de surprise et arracher le soutien de la France ; mais dans d'autres circonstances cette fougue lui aurait été dommageable. Il vaut mieux être fougueux que circonspects car la fortune est femme et il est donc nécessaire de la bousculer pour le conquérir. Elle se laisse vaincre par ceux qui agissent ainsi que par ceux qui procèdent avec froideur. Elle est l'amie des jeunes gens parce qu'ils commandent avec plus d'audace. [...]
[...] La fortune est l'arbitraire de la moitié de nos actions, elle nous laisse tout de même gouverner l'autre moitié. Image des digues que les hommes peuvent construire en temps de calme pour canaliser les eaux furieuses. Ainsi la fortune démontre sa puissance là où la valeur n'est pas disposé à lui résister (opposition fortuna/virtú). De plus, un homme qui peut prospérer à une certaine époque sera incapable à une autre. Du fait de la particularité de l'époque, deux individus de même tempérament peuvent avoir des destinées fort différentes. [...]
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