Valeurs universelles, DUDH, notion d'universalité, valeurs, conscience morale, norme commune
Déjà au 3e siècle av. J.-C., les stoïciens affirmaient une universalité de certaines valeurs humaines (comme l'égalité, liberté de pensée), c'est-à-dire que ces valeurs comptaient pour chaque être humain. Mais en réalité, des pratiques qui allaient à l'encontre de ces valeurs (comme l'esclavage ou l'interdiction de l'hérésie) étaient encore acceptées jusqu'aux temps modernes. Donc, pourrait-on vraiment considérer ces valeurs comme étant universelles ? Une valeur est une conception de ce qui devrait être, c'est-à-dire ce qui est considéré comme bien ou mauvais pour une situation donnée. Donc, on savait que ce que nous faisions était mauvais, mais rien n'était encore interdit. C'est seulement en 1948 avec la Déclaration universelle des droits de l'homme que l'on obtient un texte juridique qui prétend être valable universellement (bien que les fondements avaient été établis en 1776 lors de la déclaration d'indépendance des Etats-Unis). Cette notion d'universalité signifie que ces valeurs sont valables partout et toujours, quelles que soient les cultures ou traditions. Mais, aujourd'hui, ce n'est pas un secret que la promesse d'état « démocratique » n'est pas respectée (exemple : les états soviétiques), et certaines cultures sont tellement distantes qu'une universalité semble impossible, prenons le Tibet et les États-Unis par exemple.
[...] Il existe également des valeurs qui sont communes à tous et à toutes, peu importe les cultures ou traditions. Des valeurs comme l'amour, le respect, la justice On peut en citer un grand nombre. L'essentiel est qu'au bout du compte, les gens recherchent la même chose, mais que cette recherche ne leur est peut-être pas prioritaire ce qui fait qu'on ne les distingue peut-être pas. Plus simple serait si on serait poussé à faire telle ou telle action, par le simple constat que c'est nécessaire, et créer ainsi nos valeurs. [...]
[...] Y a-t-il des valeurs universelles ? Déjà au 3e siècle av. J.-C., les stoïciens affirmaient une universalité de certaines valeurs humaines (comme l'égalité, liberté de pensée), c'est-à-dire que ces valeurs comptaient pour chaque être humain. Mais en réalité, des pratiques qui allaient à l'encontre de ces valeurs (comme l'esclavage ou l'interdiction de l'hérésie) étaient encore acceptées jusqu'aux temps modernes. Donc, pourrait-on vraiment considérer ces valeurs comme étant universelles ? Une valeur est une conception de ce qui devrait être, c'est-à-dire ce qui est considéré comme bien ou mauvais pour une situation donnée. [...]
[...] Parfois n'est-il pas notre devoir de désobéir à la loi. Loi de la cité interdite d'Antigone. Des lois scélérates : lois scandaleuses et immorales. Notre conscience va nous obliger à rebeller. Il faut poser le légal au légitime, c'est-à-dire ce qui devrait être prescrit par la loi. Du coup, les détenteurs du pouvoir ne peuvent pas faire ce qu'ils veulent. Légal = droit positif. Légitime = droit naturel, moral. On peut aussi se rebeller contre les mœurs au nom de la morale. [...]
[...] L'idée de la démocratie parait donc universelle. Toutefois, il existe des variantes sous le régime démocrate suivant le contexte culturel des nations, de l'instant de leur évolution politique et de leurs idéologies. Mais, les valeurs fondamentales, comme nous le disions ci-dessus, restent encrées dans la société actuelle, comme le confirme la conférence mondiale des Nations Unies sur les droits des hommes (Vienne, 1993). Par contre, il existe un principe que toutes les sociétés tiennent pour valable, et c'est la prohibition de l'inceste. [...]
[...] Une idée n'est pas fausse si personne n'y croit. L'universalité de fait est ce qu'on appelle le consensus, mais la vraie universalité de droit n'a rien à voir avec le consensus mais avec ce qui devrait être. L'universalité de droit peut-il être compatible avec l'universalité des faits ? Exemple : est-ce que le fait que tous les sociétés aient prohibé l'inceste veut dire que l'inceste est mauvais. Charles Melman dit qu'on est en train de passer à une société de pervers. [...]
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