Après étude de plusieurs grands penseurs comme Rousseau avec son contrat social ou encore La Boétie, nous allons tenter de mener un raisonnement philosophique sur une question qui reste un thème majeur de la philosophie et qui se trouve être
Y a-t-il une servitude volontaire ?
Tout d'abord intéressons nous au sens propre que nous livre le dictionnaire de la langue française. Servitude : « état de celui qui est privé de sa liberté ». Mais le terme le plus paradoxal reste le second. Volontaire : qui résulte d'une décision délibérée et non pas d'une contrainte extérieure.
La vraie question est pourquoi y aurait t'il une servitude volontaire ? Comment peux t'on assembler deux termes antagonistes. Dans quels buts un individu accepterait-il d'être l'esclave de quelque chose ou de quelqu'un ?
[...] Mais alors peut-on réellement parler de volonté ? Dans toutes les sociétés, c'est la pression du groupe qui influence la décision finale. C'est une décision que l'on nous invite à prendre, car il est plus difficile d'aller contre que d'aller dans le sens des autres. C'est pour cela que les gens ont de l'admiration pour les personnes qui ont su s'opposer à l'opinion du groupe, ces gens sont parfois des visionnaires comme le président François Mitterrand qui a aboli la peine de mort en opposition avec l'ensemble des Français qui y étaient favorables. [...]
[...] Peut-on vraiment parler de servitude volontaire ? Puisque la servitude est une contrainte alors que la tendance de l'être humain à être servile n'existerait que pour lui permettre de faire partie et d'être adopté par un groupe. On passe notre vie à chercher une position de servitude acceptable pour notre esprit qui puisse nous faire croire que notre libre arbitre fonctionne. [...]
[...] Par opposition, la servitude appliquée à un groupe, mais cette fois de façon individuelle ne peut clairement que créer la discorde entre les individus composant le groupe. Dans ce cas bien précis, c'est un seul individu qui décide que certains seront dominés et dominants ; mais cela ne peut fonctionner, car le sentiment d'infériorité de certains les poussera à affirmer leur autorité. Ce qui en définitive conduirait à la totale destruction du groupe et l'ensemble de la vie, quel que soit son type. Y a-t-il une servitude volontaire ? [...]
[...] Pour être sûre que l'ensemble du groupe reste dans le cadre, la loi donne les limites du conformisme. Si un élément est hors cadre, il devient hors la loi Pour qu'il aist cohésion sociale il faut que chaque individu d'un groupe pense pareil (théorie des groupes). Que cela soit chez les êtres humains, les animaux, les végétaux ou même chez les minéraux ; La loi qui régit le monde est qu'il faut toujours que tout le monde soit comme tout le monde. Dans le monde animal, la règle est identique. [...]
[...] Y a-t-il une servitude volontaire ? Âpres étude de plusieurs grands penseurs comme Rousseau avec son contrat social ou encore La Boétie, nous allons tenter de mener un raisonnement philosophique sur une question qui reste un thème majeur de la philosophie et qui se trouve être Y a il une servitude volontaire ? Tout d'abord, intéressons-nous au sens propre que nous livre le dictionnaire de la langue française. Servitude : état de celui qui est privé de sa liberté ».Mais le terme le plus paradoxal reste le second. [...]
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