Justice naturelle, Aristote, Jean-Jacques Rousseau, conventions humaines, Kelsen, Hobbes, Montaigne, Blaise Pascal, justice absolue, droit positif, égalité des citoyens
Poser cette question, c'est se demander l'existence d'une justice naturelle. S'il n'y en a pas, cela implique-t-il qu'il n'y a pas de justice ? Pourtant on parle bien de justice dans le domaine du droit. Y aurait-il en ce cas une justice artificielle ? Qu'est donc la justice ? La justice, est-ce une disposition qui fait agir ou vouloir le juste, c'est-à-dire une tendance ou une aptitude au juste ? Il semble en effet que la notion de justice se trouve en l'homme naturellement. Il l'expérimente en premier lorsqu'il subit une injustice. Pour exemple, s'il se fait voler, il va sentir que c'est injuste qu'on lui arrache le fruit de son travail, et ainsi le juste sera donc de ne pas voler autrui. Pourtant, ne dit-on pas souvent "est juste ce qui est conforme à la loi et respecte l'égalité".
[...] Y a-t-il une justice naturelle ? Poser cette question, c'est se demander l'existence d'une justice naturelle. S'il n'y en a pas, cela implique-t-il qu'il n'y a pas de justice ? Pourtant on parle bien de justice dans le domaine du droit. Y'aurait-il en ce cas une justice artificielle ? Qu'est donc la justice ? La justice, est-ce une disposition qui fait agir ou vouloir le juste, c'est- à-dire une tendance ou une aptitude au juste ? Il semble en effet que la notion de justice se trouve en l'homme naturellement. [...]
[...] Kelsen doute alors de l'existence d'une justice absolue, naturelle. Pour Rousseau, dans son Contrat social notamment, il dit que « qui craint les exceptions, aime la loi ». Le contrat social rend libre puisque c'est d'un commun accord qu'il est créé, c'est donc comme suivre sa propre loi, c'est semble-t-il, censé être comme l'impératif catégorique de Kant, c'est-à-dire une maxime universalisable, applicable par tous et pour tous, en toutes situations. La justice serait alors l'égalité des citoyens devant la loi. [...]
[...] Ainsi il semble difficile de répondre à la question posée au préalable. La justice naturelle semble pouvoir devenir effective un jour, dans un cadre optimiste, en attendant elle est quelque part, en attente, dans l'esprit de chacun. [...]
[...] Il semble que cela ne puisse être fait naturellement. Mais s'il y'a bien une justice artificielle, cela ne veut pas dire pour autant qu'une justice naturelle n'existe pas. En effet selon certains la justice est sujette à variation, or ce n'est pas vrai absolument selon d'autres. Nous pouvons alors nous poser la question suivante : qu'il y'ait une justice artificielle, suppose-t-il que la justice naturelle n'existe pas ? Dans un premier temps, on peut réfléchir sur le fait que la notion de justice se trouve en chaque homme naturellement, puis dans un deuxième temps que la justice semble naitre artificiellement des conventions humaines, et enfin dans un troisième temps, que la justice artificielle n'empêche pas qu'il y'ait une justice naturelle, elle n'est d'ailleurs peut- être là que le temps de rendre effective la justice naturelle I. [...]
[...] Aristote répond aussi à ceux qui justifient que la justice est seulement artificielle parce qu'elle est variable n'est pas exact absolument. Si la justice qu'il appelle la justice « Légale » est ceci ou cela qui ne s'impose qu'une fois établie (le droit positif). Il dit que la justice naturelle est pour sa part, celle qui a partout la même force (droit naturel). Pour prendre un exemple, si tuer, dans le droit positif, est un crime, et diffère d'un pays à l'autre, le feu, lui, brûle de la même façon dans chaque pays. [...]
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