Traité politique, Spinoza, Hobbes, paix durable, vie d'un peuple, communauté, rôle de l'état, liberté, dictature, vertu de l'âme, bien commun, bonheur, comportement de servitude
Le texte soumis à l'étude est intitulé Traité politique paru en 1608, de Spinoza. Dans ce texte, Spinoza pose le problème suivant : en quoi la paix se révèle-t-elle être une influence majeure sur la vie d'un peuple, d'une communauté ? Il répond à ce problème en défendant la thèse selon laquelle la paix est à l'origine du bien commun, nécessaire au bonheur de tous par l'intermédiaire de la liberté individuelle. Et pour ce faire, il commence par délié les termes de paix et de guerre, en précisant l'originaire vertueuse de la paix au sein de tous, ce qui le conduit à expliciter le comportement de servitude qui en découle.
[...] On pourrait en déduire qu'il s'agit du seul vrai échange unissant l'État et les citoyens, la paix et la liberté sont donc alors ramenés au rang d'illusion (et les hommes sont ainsi divisés). Le mot « Solitude » employé par Spinoza prend alors tout son sens : y étant décrit par un lieu désert et retiré dans ce texte, on pourrait y entrevoir une sorte de métaphore de l'état dans lequel chaque individu est. La cité est renommée « solitude », et ceux qui la composent doivent « subir » cela. [...]
[...] On pourrait parler d'un instinct de survie. De ce fait, la paix ne renverrait pas seulement à une absence de guerre, comme le nomme Spinoza. Un régime basé sur la terreur implique une forme de tyrannie, voire de dictature, s'ensuivra une perte certaine de liberté (ne serait-ce qu'en étant intimidé pour proscrire des comportements comme la rébellion), et ainsi une paix masquée, un simulacre. S'il n'y a pas de liberté, il n'y a pas de paix, et donc de bonheur. [...]
[...] Il traite des illusions liées à la paix que l'on pourrait croire instaurées par absence de guerre, condition fondamentale, mais pas suffisante comme cette analyse nous le montre. La terreur inspirée par le régime de l'État mis en place serait en fait celle qui maintient la paix, au lieu du simple « bon sens » commun. La véritable paix serait celle qui permet à l'homme d'exprimer sa volonté, sa vertu de l'âme. Contre Hobbes, qui pense qu'un pouvoir absolu de l'État peut constituer une garantie idéale de paix civile, Spinoza affirme que la seule paix véritable doit être libre. [...]
[...] Traité politique - Spinoza (1677) – En quoi la paix se révèle être une influence majeure sur la vie d'un peuple, d'une communauté ? Le texte soumis à l'étude est intitulé Traité politique paru en 1608, de Spinoza. Dans ce texte, Spinoza pose le problème suivant : en quoi la paix se révèle-t-elle être une influence majeure sur la vie d'un peuple, d'une communauté ? Il répond à ce problème en défendant la thèse selon laquelle la paix est à l'origine du bien commun, nécessaire au bonheur de tous par l'intermédiaire de la liberté individuelle. [...]
[...] L'homme et l'animal Dans une seconde partie du texte de Spinoza, il est question d'une différence entre la vie vécue par un homme, d'un animal. L'homme réalise des tâches en vivant, et l'état idéal et en paix doit lui permettre d'exercer ce qui le définit : sa raison, sa faculté de l'âme (lui permettant notamment d'agir). L'État d'une cité devrait donc admettre et favoriser la création de liens entre les individus qui la composent afin d'assurer une vraie paix, propre à la volonté de chacun. [...]
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