L'esprit des lois, montesquieu, régimes politiques, séparation des pouvoirs, théorie
C'est dans l'Esprit des lois que l'on trouve l'essentiel des idées politiques de Montesquieu. Ce livre se présente comme une enquête sur le fonctionnement des régimes politiques en Europe. Et dans ce livre, il a comparé les lois politiques des différents peuples d'Europe dans l'espace et dans le temps. Il a observé la vie des différentes populations et en a tiré des conclusions et des leçons. On trouve dans ce livre une analyse des rapports entre les lois et la nature du pouvoir politique, une classification des régimes politiques et des propositions politiques en faveur d'un régime politique qui garantirait la liberté politique.
[...] Montesquieu est favorable au bicaméralisme donc il applique la séparation du pouvoir au pouvoir législatif en deux chambres législatif. Il est favorable à ce que l'une des deux soit élue au SU (chambre démocratique) et à l'attribution d'un statut spécial pour l'autre chambre (aristocratique). Il veut démontrer que la démocratie et l'aristocratie sont complémentaires et non antinomique. La chambre aristocratique c'est la chambre des nobles (chambre des Lords), l'autre est la chambre des députés (démocratique). C'est ce système qui permet de trouver un équilibre. Il n'oppose par les aristocrates et le peuple, les deux peuvent coexister. [...]
[...] La justice était chère, compliquée et lente au 18e. Les prisons sont souvent des cachots donc des conditions terribles. À l'époque il existait des peines différentes selon la qualité de la personne (noblesse, clergé, TE). On pouvait être condamné aux travaux forcés ou à la peine de mort. La justice était fondée sur les aveux qui étaient obtenus par la torture. Montesquieu s'intéresse à la justice parce qu'il est magistrat. Il s'intéresse au recrutement des magistrats, les conditions d'exercice de leur fonction et aux missions générales de la justice. [...]
[...] B. La théorie de la séparation des pouvoirs Montesquieu nous dit "seul le pouvoir arrête le pouvoir", donc la liberté politique est garantie par la division du pouvoir. Il faut par conséquent diviser la souveraineté et attribuer ces 3 pouvoirs à des organes différents pour éviter l'arbitraire, la tyrannie. Il étudie ces 3 pouvoirs. Il commence par évoquer le pouvoir judiciaire, puis le législatif et enfin l'exécutif L'organisation des pouvoirs Le pouvoir judiciaire Traditionnellement on commence par le pouvoir législatif. [...]
[...] Les fondements théocratiques du pouvoir politique tel qu'il existait sous l'AR sont contestés par Montesquieu. Son livre est considéré comme une attaque contre le pouvoir politique, car il est fondé sur la religion (théocratie). Montesquieu va se défendre et va publier un autre ouvrage "Défense de l'esprit des lois" où il va expliquer qu'à travers l'Esprit des lois il a cherché à comprendre les régimes politiques. En d'autres termes les lois ne sont pas neutres. On peut en comprendre les règles de fonctionnement et les dysfonctionnements des régimes politiques et on peut analyser les insuffisances de ces régimes politiques à partir de l'étude des lois. [...]
[...] L'objectif du meilleur régime politique, pour lui, c'est la liberté. La liberté est un objectif qui peut être universel dans un monde instable, indéterminé. À partir de là on trouve toute une théorie des lois, de régime le plus apte à garantir la liberté. Il dit la nature est bien réglée, elle a des lois invariables qui ne bougent pas depuis des siècles, et au contraire la société, ce qu'il appelle "le monde intelligent", n'est pas aussi bien réglée que la nature. [...]
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