souveraineté, Machiavel, Le, Prince, chapitres, XVI, XVIII
Qui est Machiavel ?
Nicolas Machiavel : contexte & œuvre
Nicolas Machiavel est né en 1469 à Florence. A l'époque : pas d'Etat italien, mais des cités en conflit, même si à la fin du XVe siècle les guerres s'achèvent. Cités avec une grande diversité politique, entre tenants d'une liberté républicaine et cités terrain de pratiques tyranniques comme les Médicis (CF FLORENCE !!!). Machiavel est haut fonctionnaire à la Chancellerie de la République qu'il a servi pendant 14 ans, il observe le jeu des acteurs : Pape, Roi de France qui a achevé partiellement son unité en 1491, L'Espagne qui a achevé la Reconquête de son territoire en 1479. Pendant ce temps, intrigues à Florence pour se maintenir contre des voisins puissants, avec la mainmise de la France sur l'Italie et l'intervention du Pape.
Le premier septembre 1512, Julien de Médicis entre dans Florence, les magistrats qui administraient la ville s'y soumettent. Machiavel est privé de ses fonctions en novembre, puis emprisonné et contraint de s'exiler en 1513. Il écrit alors le Prince. Il se rend compte que ses efforts pour maintenir la République étaient vains, car elle était vouée à s'effondrer. Le Prince est dédié à Laurent de Médicis sur qui il compte pour passer à un ordre politique nouveau. Définition nouvelle de la souveraineté. Rupture avec les vues chrétiennes, désacralise le politique.
Place en sciences politiques : + autres écrits. Discours sur la première décade de Tite-Live, réflexion sur la république en partant de l'Antiquité et en suivant une théorie de l'évolution, La Mandragore (une comédie).
[...] Machiavel constate que les hommes agissent par intérêt, par ambition, sans souhaiter qu'il en soit autrement. Il ne croit ni au bien, ni au mal, donc pas en de valeurs supérieures. En revanche, il affirme la valeur de l'Etat comme valeur suprême. La souveraineté selon lui n'est que l'exercice du pouvoir dans le but de le maintenir. Les moyens sont bons s'ils sont adaptés aux circonstances, qu'ils soient moralement acceptables ou non. [...]
[...] Avec religion chrétienne : pas lucidité sur les div soc et éco. Dans le chapitre XVIII Machiavel se penche sur le rapport que le Prince doit entretenir avec sa foi. D'emblée on comprend que celle-ci ne doit pas faire l'objet d'une loyauté sans faille, du fait qu'il y a deux manières de gouverner qui sont complémentaires et ont toutes deux des vertus qu'on ne saurait négliger. La loi, propre à l'homme et la force propre aux bêtes sont deux moyens qu'un Prince doit savoir employer selon les circonstances. [...]
[...] Les caractères humains chez le Prince sont essentiels : il faut sauver les apparences et être loué de chacun. Les Princes se voient attribuer des qualités attirant le blâme ou la louange. Il doit savoir paraître bon, etc même si la nature humaine ne le permet pas. - La virtu du peuple : liberté politique. Repose sur virtu du prince. Gouvernement par le peuple. De la vertu du Prince dépend la préservation de la liberté politique, Machiavel considère préférable le gouvernement par le peuple car il fait preuve de plus de jugement. [...]
[...] Machiavel réfléchit sur la courbe de l'histoire, le temps des empires dominés par un souverain. Par la suite est survenu un émiettement. Les malheurs de l'Italie viennent de ces divisions. Le bonheur serait dans l'unification en un Etat national. Théorie de l'évolution de l'Etat pour trouver le meilleur régime. = le plus fort militairement, càd capable de se défendre vs l'étranger. Valeur d'une armée = infanterie, doit pas être mercenaire. Etat fort si légalité souveraine. -Le maintien de l'Etat : idéal supérieur. Explique rôle du prince. [...]
[...] Problématique : Sa vision de la souveraineté repose-t-elle vraiment sur le fait que la fin justifie les moyens ? Autrement dit Machiavel est-il réellement machiavélique au sens commun du terme? Annonce du plan Les Chapitres en question : résumé. Le Chapitre XV Des choses par lesquelles les hommes, principalement les princes, acquièrent blâme ou louange traite de l'attitude qu'il convient d'adopter pour un Prince dans sa façon de gouverner. Renvoie à des concepts qu'il mentionne au long de son œuvre, et qui sont la base de son réalisme politique. [...]
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