Dissertation de Sciences politiques portant sur les acteurs que l'on peut inclure dans la sphère politique et ceux que l'on doit exclure.
[...] Ces trois considérations caractérisent parfaitement le caractère complexe de la politique, constitué de paradoxes et donnant lieu à de nombreuses réflexions sur ses limites, son rôle et surtout ses agents. On peut cependant observer que la volonté générale souhaite une participation et une implication de tous dans la politique. A ce jour, cette volonté reste nécessaire bien que les moyens de s'impliquer politiquement se diversifient sans cesse. [...]
[...] Il s'agit de l'abstention politique. En effet, ce phénomène qui consiste à ne pas se présenter aux urnes pour une élection est en constante augmentation depuis 30 ans et cela dans toute l'Europe. Aux élections présidentielles de 2002, le taux d'abstention au premier tour a atteint de la population et au second tour ce qui signifie qu'en comptant les individus non-inscrits sur les listes et les personnes qui ne peuvent voter, près d'un tiers des personnes vivants sur le territoire français n'ont pas exercé d'action politique. [...]
[...] Par les manifestations les individus ont la capacité de faire changer les décisions politiques. L'intérêt de ce type de participation est de pouvoir répondre rapidement à une décision prise par le gouvernement ou l'Assemblée sans avoir à attendre les prochaines élections. De plus, les manifestations prennent de plus en plus d'importance car elles sont relayées par les médias et permettent aux manifestants d'être vus et entendus par le plus grand nombre mais surtout par les représentants politiques. La politique semble donc être l'affaire de tous et plus précisément de chaque citoyen personnellement. [...]
[...] On étudiera, tout d'abord, les éléments qui permettent de considérer la politique comme objet du plus grand nombre puis dans un second temps, on s'intéressera aux limites actuelles d'un tel modèle. Pour commencer, partons de l'idée que la politique concerne le plus grand nombre car elle est à la base des sociétés étatiques et surtout de la notion de démocratie. La démocratie, pilier de l'état français, renvoie à l'idée d'un pouvoir par le peuple, pour le peuple (du grec démos : peuple ; cratos : pouvoir). L'un des fondements de la démocratie actuelle réside dans le droit de vote. [...]
[...] En effet, les manifestations et les grèves progressent car elles sont considérées aujourd'hui comme le moyen le plus sûr pour se faire entendre. Danielle Tartakowsky a étudié ce phénomène en parlant de l'émergence d'une culture de manifestation (expression tiré de Manifester in Sociétés et Représentations). Cet élément renforce l'idée que le vote est ressenti comme inutile ou trop théorique pour de nombreux individus. Par les manifestations, les profanes issus de classes sociales de plus en plus disparates veulent répondre à un problème précis, réel et le faire de manière directe. [...]
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