L'auteur de ce texte nous montre la vision de Platon où la liberté, dite individuelle, est quasiment inexistante. L'holisme est de par ce fait surexposé dans ce texte, mais pas nécessairement de manière négative. La vision que nous montre Platon de la cité nous fait croire que cette société va toujours faire passer le bien de la communauté avant celui de l'individu. Pour bien illustrer cette affirmation, Platon nous donne l'exemple de l'homme qui est blessé. Lorsque la personne se blesse, ce n'est pas seulement une partie de son corps qui a mal, mais tout son corps, à l'image d'une communauté qui ressent ce que chaque individu subit (La République, p.282). C'est dans cette optique qu'il nous explique de manière soutenue à travers des dialogues quel genre de société il préconise.
De plus, la question de la famille n'est presque pas existante dans cette société. La famille, qui est généralement considérée comme un pilier de la société n'occupe pas une présence importante. Par exemple, dans la cité platonicienne, l'enfant est mis au monde par la femme, cet enfant est arraché à sa famille pour qu'il puisse être élevé non pas par sa famille, mais bien la communauté. (La République, p.279) En plus de cela, des moyens sont mis en place afin que l'enfant ne puisse retrouver ses véritables parents. Ainsi, ce n'est pas le sentiment familial est voulu, mais celui de la communauté.
La place qui est accordée à l'individu est plus importante lorsque l'on monte dans l'échelle sociale.
[...] Cela se base sur la conception du juste selon laquelle pour être juste, il vaut mieux être correcte envers les autres et ne pas être injuste envers les autres. De par cette manière de vivre, la cité se dote d'une structure durable où existe un ordre entre les classes. Cette structure, qui comprend aussi le mode de vie, permet ainsi à la société de survivre par rapport aux cités, qui souvent étaient en guerre. Platon, La République trad. Goerges Leroux, GF Flammarion, Paris, 2002. [...]
[...] Nous avons pu voir que les Gardiens avaient la même origine. Le philosophe-roi, l'être qui est destiné à diriger la cité, selon Platon, est commandé par certains principes. L'un de ces principes est celui de la justice. La Justice, qui est omniprésente dans le texte, est la base de la cité puisqu'elle regroupe en elle plusieurs principes. L'un de ceux-ci est la vérité. Un homme où la vérité est un élément fondamental de la recherche de la connaissance est un philosophe. [...]
[...] Mais il n'en demeure pas moins que sans la collectivité, il n'y aurait rien de tout cela. La communauté, de laquelle proviennent les Gardiens et les Philosophes-rois, est l'élément central. C'est elle qui est défendue dans ce cas-ci. C'est elle qui subsiste aux besoins des dirigeants et donc, leur existence et leur mode de vie nous montre le point central est la communauté. Tous les principes qui sont préconisés tel que la justice et la raison ne peuvent pas venir de l'individu seulement. [...]
[...] Dans La République, Platon propose-t-il une lecture essentiellement holiste ou individualiste? Dans la République, Platon propose-t-il une lecture essentiellement holiste ou individualiste? Autrement dit, quelle place le penseur fait-il à l'individu et quelle importance est accordée à la société? L'auteur, de ce texte, nous montre la vision de Platon où la liberté, dite individuelle, est quasiment inexistante. L'holisme est de par ce fait surexposé dans ce texte, mais pas nécessairement de manière négative. La vision, que nous montre Platon de la cité, nous fait croire que cette société va toujours faire passer le bien de la communauté avant celui de l'individu. [...]
[...] Platon imagine que sa cité est juste en tout point. Comme il a été mentionné, les gouvernés se sont vu limiter leur droit de propriété pour contrer la violence et les conflits dans cette société, car la liberté est toujours signe de rébellion. La liberté incite toujours les gens à avoir plus de liberté et ainsi remettre en cause les dirigeants. Les gardiens proviennent des meilleurs éléments de la société. Les philosophes, eux choisis parmi les esprits éclairés de la société, seront aptes à faire les bons choix pour assurer la prospérité de la cité en consolidant son pilier qui est la justice. [...]
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