La recherche du bonheur est une question centrale dans la vie d'un être humain. Il n'existe, sans nul doute, aucun être humain qui, après réflexion, désirerait plutôt vivre une vie malheureuse qu'une vie heureuse. De ce fait, il est utile de savoir si un être humain peut être heureux sans liberté. La recherche du bonheur s'oppose-t-elle à la liberté ? Ce qui revient à se demander si l'on peut être libre et heureux en même temps.
Si l'on suppose que la liberté c'est avant tout une liberté naturelle, c'est-à-dire faire ce que l'on souhaite, quand on le souhaite, posséder ce que l'on souhaite. Agir selon ses envies, quelles qu'elles soient. Ainsi qu'avoir le droit de posséder tous les biens matériels nécessaires à l'exercice de sa liberté naturelle. Et que dans le même temps, le bonheur revient à accumuler les plaisirs de façon durable dans le temps à travers les biens de fortune (J'ai plaisir à posséder une télé, à être respecté, à manger des pizzas…). Il parait nécessaire de dire que la liberté naturelle ne s'oppose pas au bonheur, au contraire, elle est nécessaire pour avoir la possibilité d'accumuler les biens de fortune, indispensable à notre bonheur.
[...] De ce fait, la liberté s'oppose à la recherche du bonheur, car le plaisir de la population passera avant le nôtre. Comme on a pu le constater précédemment, la liberté au sens de liberté naturelle ou de liberté à l'État de nature est beaucoup trop superficielle, elle entrainera des conséquences pouvant être dévastatrices sur la vie des hommes et donc empêcher leur bonheur. De ce fait, être libre ce n'est plus agir selon ses envies égoïstes, mais c'est agir selon un sens du devoir, de la morale, pour le bien de tous. [...]
[...] On a donc vu que la liberté telle qu'elle est décrite dans l'État de nature, associée à la définition de bonheur comme accumulation des plaisirs, que la liberté n'était pas un frein à la recherche du bonheur, elle était même indispensable. Cependant les conséquences de la liberté à l'État de nature omettent des doutes sur la véracité de cette thèse. Cependant on peut donc remettre en cause cette notion de liberté, en disant qu'elle doit plutôt agir selon la morale et le devoir pour le bien de tous. [...]
[...] La recherche du bonheur s'oppose-t-elle à la liberté ? La recherche du bonheur est une question centrale dans la vie d'un être humain. Il n'existe, sans nul doute, aucun être humain qui, après réflexion, désirerait plutôt vivre une vie malheureuse qu'une vie heureuse. De ce fait, il est utile de savoir si un être humain peut être heureux sans liberté. La recherche du bonheur s'oppose-t-elle à la liberté ? Ce qui revient à se demander si l'on peut être libre et heureux en même temps. [...]
[...] De ce fait, la recherche du bonheur ne s'oppose pas à la liberté, au contraire, cette dernière est une condition nécessaire pour trouver son bonheur. Prenons un individu si pour celui-ci le plaisir c'est s'installer à y endroit, alors dans une liberté au sens strict, rien ne pourra l'empêcher d'agir de la sorte. De même si ce même individu désire posséder une arme, alors rien ne l'en empêche, car il sera libre d'agir de la manière dont il le souhaite. [...]
[...] Dans ce cas, cette liberté s'oppose aussi à la recherche du bonheur. Kant, dans la critique de la raison pratique, écrit que ce n'est pas l'intérêt et le plaisir personnels qui font d'un homme qu'il est libre, mais au contraire le devoir, la moralité. Plus précisément, ce que nous voulons n'est plus dans l'intérêt égoïste qui n'appartient qu'à nous, mais au contraire dans le fait de faire en sorte que notre intérêt corresponde à l'intérêt de tous. Selon Kant, lorsque la volonté se porte vers sa direction, elle n'obéit pas à une loi qui est extérieure à elle, mais à une loi qu'elle possède en elle-même qui est sa propre loi, cette loi c'est la loi morale, le devoir. [...]
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