Jules Michelet, historien du 19e siècle connu pour ses positions libérales et anticléricales, met le peuple dans son ouvrage éponyme au cœur de son analyse historiographique notamment avec son étude de la Révolution française de 1789.
La politique a pour vocation de diriger un pays et par là même ses habitants en établissant des lois. L'éducation quant à elle a pour fonction d'inculquer des valeurs, des principes à la population. Michelet affirme ainsi : « Quelle est la première partie de la politique ? L'éducation. La seconde ? L'éducation. Et la troisième ? L'éducation. »
On peut ici s'interroger sur les rapports de la politique et de l'éducation : la politique n'est-elle qu'éducation, celle-ci n'est-elle qu'un moyen de la politique ?
[...] La politique a pour fonction essentielle de mettre en place dans le pays certaines idées que le pouvoir veut mettre en œuvre. L'éducation apparaît alors comme un moyen de fonder la société que le gouvernement souhaite et faire passer les valeurs que le gouvernement veut mettre en œuvre. En effet, il semble difficile d'appliquer une politique dont beaucoup ne voient pas les enjeux. Pour autant, l'éducation ne permet pas seule la mise en place de la politique. Elle doit être accompagnée de mesures de terrain. Les principes développés dans l'éducation sont-ils toujours applicables dans la société ? [...]
[...] La mise en œuvre de toutes ces politiques se fonde sur l'éducation. Dans une société démocratique, la politique menée vise au progrès de la société et de l'individu dans la mesure du possible. L'éducation semble ici un vecteur de la politique à mener. En France, les lois Ferry de 1881 en instaurant l'école laïque, gratuite et obligatoire ont permis de mettre en place, la politique républicaine d'amélioration des conditions de vie par la diffusion des mesures d'hygiène comme se laver les mains. [...]
[...] Ils peuvent alors se faire leur propre jugement sur la condition et les politiques menées par le pouvoir. L'éducation que l'Etat met en place parce que cela lui permet de contrôler la population, prône souvent des valeurs qui ne sont pas mises en pratique dans les sociétés. Il y a donc un décalage entre l'éducation menée et la réalité de la société. Quand au 19éme siècle se diffusaient dans l'ensemble de la société les idées d'égalité, de liberté, la population se sentait lésée de ne pas vivre cette situation notamment les femmes. [...]
[...] Les rapports de la politique et de l'éducation Discuter : Quelle est la première partie de la politique ? L'éducation. La seconde ? L'éducation. Et la troisième ? L'éducation. Jules Michelet, Le Peuple (1845) Jules Michelet, historien du 19e siècle connu pour ses positions libérales et anticléricales, met le peuple dans son ouvrage éponyme au cœur de son analyse historiographique notamment avec son étude de la Révolution française de 1789. La politique a pour vocation de diriger un pays et par là même ses habitants en établissant des lois. [...]
[...] On fournissait à celle-ci une certaine façon de penser et de juger les faits ou les hommes qui était en fait voulue par le pouvoir religieux et politique, les deux étant très liés. Plongée dans l'ignorance la plus complète, la population aurait tendance à vouloir faire prévaloir ses intérêts personnels avant tout. En revanche, en lui inculquant des valeurs qui servent et qui assoient le pouvoir politique, la population dans sa grande majorité les fait siennes ce qui renforce le pouvoir. Par l'éducation, le pouvoir impose la société qu'il veut fonder et la politique qu'i veut mener. [...]
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