Philosophes des Lumières, bases politiques, sociétés contemporaines, institutions politiques, humanisme, idéal humaniste, despotes éclairés
« Le roi exerce son empire sur l'esprit même de ses sujets ; il les fait penser comme il veut. » Tel était le constat amer de Montesquieu dans les Lettres Persanes en 1721 en réaction à l'arbitraire royal, institutionnalisé par la monarchie absolue de droit divin. Montesquieu introduit ainsi l'esprit des Lumières, fondé sur les valeurs de liberté, d'égalité, et de tolérance. Dès lors, au milieu du XVIIIe siècle, cette pensée commence à se diffuser notamment par le biais des salons, ce qui illustre la volonté des philosophes de vulgariser le savoir dans un but de généralisation de la pensée critique. Ainsi apparaît un renouveau de l'idée de politique.
[...] Les philosophes (Helvétius, Voltaire) ne tarissent pas d'éloges. ORAL : page 360 dernier paragraphe et 361 paragraphe 1 L'humanisme et la paix, des idées neuves en Europe ? A L'émergence de désirs pacifistes en Europe Une volonté de paix prédomine en Europe, suite à la période de « brutalisation des moeurs » qu'a constitué la guerre de Sept Ans (1756-1763) entre la France et l'Angleterre. Une sorte d'« idée européenne » se fait jour. Kant (« projet de paix perpétuelle ») en Allemagne, l'abbé de Saint-Pierre en France, W. [...]
[...] Malheserbes, directeur de la Librairie, d'abord chargé de les réprimer, finit même par les approuver. Mieux encore, elles sont favorablement reçues à Berlin, à Varsovie, à Moscou, à Vienne, à Lisbonne. ORAL : Page 361 paragraphe 2 en entier B Des principes novateurs . L'humanisme est au coeur de la pensée des Lumières, autour de deux caractéristiques : la rationalité, confortée par la science en marche, et le cosmopolitisme. Les Lumières prônent un monde plus humain, fait de progrès et de bienfaisance. [...]
[...] A Une volonté de vulgarisation de la culture des Lumières Les philosophes des Lumières veulent diffuser le savoir pour faire reculer l'obscurantisme et l'absolutisme. Tous les moyens sont bons : le conte philosophique (Voltaire), l'Encyclopédie, le théâtre (Beaumarchais), les récits de voyages (Bougainville). Leur combat politique est universel. C'était aussi celui des révolutionnaires de 1789, qui accusaient la monarchie d'abriter tous les travers. L'idéal des Lumières a t il réussi à pénétrer la société française au point d'avoir inspiré la Révolution ? [...]
[...] Pour cela les révolutionnaires ont fait table rase du passé. Abolition des privilèges, droits de l'homme, corpus législatif autour de la loi, de la justice, de l'égalité : Hegel estime que « la Révolution française est sortie de la philosophie ». Oral : p 367 paragraphe 2 C Un lien de causalité plus éloigné qu'il n'y paraît Chez les révolutionnaires, la flamme des discours, dans les journaux comme à l'Assemblée, prend le pas sur les concepts. Au coeur de la mêlée, la violence de la passion l'emporte sur la raison. [...]
[...] Il est donc intéressant de se demander en quoi les philosophes des Lumières ont-ils, par leurs réflexions sur la vie en communauté, posé les bases politiques des sociétés contemporaines. Etymologiquement, le terme « politique » vient du grec « Politikè » qui signifie « Sciences des affaires de la Cité ». En ce sens l'apport politique des philosophes ferait échos à leur influence sur la vie de la « Cité », qui peut être abordée dans trois dimensions. Il convient en premier lieu de se focaliser sur la refonte des institutions politiques prônée par les philosophes, pour ensuite élargir le champ d'études sur le projet politique européen des Lumières, et enfin parachever cet élargissement sur la capacité des Lumières à se concrétiser dans la société de leur temps en examinant leurs relations avec la Révolution française. [...]
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